Lettre de Prosper Ariés adressée à Jacques Daguerre, négociant à Tardets (64)
Archive privée inédite
- Date: 27/09/1862
- Lieu: Escot (64)
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Monsieur Jacques Daguerre
négt
à Tardetz
B. pyrenées
mon cher jacou
si tu es toujours dans l'intention d'envoyer ferdinand à saragosse, en ma compagnie, il me semble qu'il serait bon qu'il arrivât à oloron mercredi, de manière que n/ puissions partir jeudi ou vendredi, je dis il me semble, parce que si tu juges que ferdinand a besoin d'un plus grand délai, tu peux le lui accorder toi-même; En effet il n'y a de pressant là bas que la vente de tes laines.
D'après ce que n/ écrit Victor, je vois que n/ sommes parfaitement d'accord pour la vente de cette marchse. Tenir les prix hauts quelques jours; Voir jusqu'ou peuvent arriver les acheteurs, et enfin, si ne pouvons mieux, céder de 21 à 22 ptas sans attermoyer encore, car le besoin peut très bien n'être que factice, et puis il ne faut pas se faire trop d'illusions & risquer de casser la corde.
je suppose que tu auras écrit à mr Villaroya pour lui demander s'il est toujours porté à t'être agréable.
Il serait fâcheux que ferdinand n'eut pas ou s'occuper en arrivant.
mes souvenirs à toute ta famille
Prosper m'adresse cette L/. pour te la faire parvenir; je te l'envoie, bien que tu m'aies dit hier ta décision à l'égard de Ferdinand.
adieu à cet ami & à toute ta famille
négt
à Tardetz
B. pyrenées
Escot 27 7bre 1862
mon cher jacou
si tu es toujours dans l'intention d'envoyer ferdinand à saragosse, en ma compagnie, il me semble qu'il serait bon qu'il arrivât à oloron mercredi, de manière que n/ puissions partir jeudi ou vendredi, je dis il me semble, parce que si tu juges que ferdinand a besoin d'un plus grand délai, tu peux le lui accorder toi-même; En effet il n'y a de pressant là bas que la vente de tes laines.
D'après ce que n/ écrit Victor, je vois que n/ sommes parfaitement d'accord pour la vente de cette marchse. Tenir les prix hauts quelques jours; Voir jusqu'ou peuvent arriver les acheteurs, et enfin, si ne pouvons mieux, céder de 21 à 22 ptas sans attermoyer encore, car le besoin peut très bien n'être que factice, et puis il ne faut pas se faire trop d'illusions & risquer de casser la corde.
je suppose que tu auras écrit à mr Villaroya pour lui demander s'il est toujours porté à t'être agréable.
Il serait fâcheux que ferdinand n'eut pas ou s'occuper en arrivant.
mes souvenirs à toute ta famille
ton ami
Prosper Ariés
Prosper Ariés
Prosper m'adresse cette L/. pour te la faire parvenir; je te l'envoie, bien que tu m'aies dit hier ta décision à l'égard de Ferdinand.
adieu à cet ami & à toute ta famille
- ARIÉS Prosper
- ( - >1862 Escot ? )
- DAGUERRE Jacques
- ( - >1889 Tardets-Sorholus ? )