Lettre de Prudent adressée à M. de Basterreche, rentier à Tardets (64)
Archive privée inédite
- Date: 06/02/1825
- Lieu: Saint-Sever (40)
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A Monsieur
Monsieur De de Basterreche
Rentier
à Tardets
Je m'empresse de vous répondre par Pierre; son arrivée m'a causé un sensible plaisir. Je ne saurais comment vous remercier de votre bonté, si ce n'étoit par ma conduite mon application et mes progrès; mon bulletin vous faira voir que je tiens promesse. Il vous faira voir, comme vous le dites vous même que je suis digne fils d'un tel père. J'ai éprouvé un bien vif regret en apprennant la mort de ma très chère rose, mais il faut se soumettre aux décrets de l'éternel qui retire ses créatures pour les faire jouir d'un bonheur éternel. Je tacherai de vous consoler de sa perte autant que ça sera en mon pouvoir.
Il n'y a rien de nouveau dans ce pays. Nous nous portons très bien. Pierre pourra vous dire comme il nous a trouvés bien portants. Mais j'ai une fort mauvaise plume, ce qui m'empechera de vous parler plus au long d'aujourd'hui
Je finis en vous priant de me croire pour la vie. Le meilleur des fils
J'embrasse tout le monde et je ne tarderai pas d'écrire à Mr le curé ni à Mr Duhalt.
roule ta bosse peitté.
Monsieur De de Basterreche
Rentier
à Tardets
St Sever le 6 février 1825.
Mon très cher père
Je m'empresse de vous répondre par Pierre; son arrivée m'a causé un sensible plaisir. Je ne saurais comment vous remercier de votre bonté, si ce n'étoit par ma conduite mon application et mes progrès; mon bulletin vous faira voir que je tiens promesse. Il vous faira voir, comme vous le dites vous même que je suis digne fils d'un tel père. J'ai éprouvé un bien vif regret en apprennant la mort de ma très chère rose, mais il faut se soumettre aux décrets de l'éternel qui retire ses créatures pour les faire jouir d'un bonheur éternel. Je tacherai de vous consoler de sa perte autant que ça sera en mon pouvoir.
Il n'y a rien de nouveau dans ce pays. Nous nous portons très bien. Pierre pourra vous dire comme il nous a trouvés bien portants. Mais j'ai une fort mauvaise plume, ce qui m'empechera de vous parler plus au long d'aujourd'hui
Je finis en vous priant de me croire pour la vie. Le meilleur des fils
(Prudent)
J'embrasse tout le monde et je ne tarderai pas d'écrire à Mr le curé ni à Mr Duhalt.
roule ta bosse peitté.
- BASTERRECHE Prudent
- ( - >1825 )
Lettre de Prudent adressée à M. Lagusan, bonnetier à Hagetmau (40), pour M. Basterreche Archive privée inédite
Date: 02/02/1825
Lieu(x):
Saint-Sever
(40)