Lettre d'Aurélie Reverbel adressée à Henriete Soubiran, à Mont-de-Marsan (40)
Archive privée inédite
- Date: 25/02/1820
- Lieu: Toulouse (31)
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A Mademoiselle
Mademoiselle Henriete
Soubiran
Au-Mont-de-Marsan
Depuis ton départ Ma Chère Henriete, que de fois nous Avons parlé de toi, et des moments agréables, mais si courts, que nous avons passés Ensemble; ton amitié me reste voila ce qui peut me consoler; en nous Ecrivant souvent nous nous dédomagerons l'une et l'autre des mortelles trente lieux qui nous séparent; enfin il faut Espérér que quelque occation favorable te ramenera à toulouse
Apresent parlons de ton voyage, comment las tu fait, Étes-vous arrivés à bon port, sans accident, c'est ce qui mintéresse: Au moment où je t'écris tu es dans les bras de ta famille qui désirait vivement ton retour; ne moublie pas pense à moi quelques fois donne moi des détails sur tout ce qui t'occupe je les lirais tous avec la plus grande attention.
Nous avons été chez Mme de Laglaziere, le lendemain, elle nous à témoigné beaucoup d'amitiés, et nous à engagées à aller les voir souvent, je cultiverais cette connoissance autant qu'il me sera possible; Mme Prévost y à aussi été le même jour.
Adieu chère amie reçois un baiser de ta meilleure cousine et amie.
P. S. Que toute ta famille trouve ici l'expresion des sentimens affectueux dont je suis pénétrée, mais en particulier ta maman que j'ai le bonheur de connoitre Embrasse la pour moi et dis lui que je ne loublirais jamais.
Papa et maman me charge de les renouveler à votre souvenir, ils vous écrirons bientôt.
Mademoiselle Henriete
Soubiran
Au-Mont-de-Marsan
Toulouse le 25 février 1820 |
Depuis ton départ Ma Chère Henriete, que de fois nous Avons parlé de toi, et des moments agréables, mais si courts, que nous avons passés Ensemble; ton amitié me reste voila ce qui peut me consoler; en nous Ecrivant souvent nous nous dédomagerons l'une et l'autre des mortelles trente lieux qui nous séparent; enfin il faut Espérér que quelque occation favorable te ramenera à toulouse
Apresent parlons de ton voyage, comment las tu fait, Étes-vous arrivés à bon port, sans accident, c'est ce qui mintéresse: Au moment où je t'écris tu es dans les bras de ta famille qui désirait vivement ton retour; ne moublie pas pense à moi quelques fois donne moi des détails sur tout ce qui t'occupe je les lirais tous avec la plus grande attention.
Nous avons été chez Mme de Laglaziere, le lendemain, elle nous à témoigné beaucoup d'amitiés, et nous à engagées à aller les voir souvent, je cultiverais cette connoissance autant qu'il me sera possible; Mme Prévost y à aussi été le même jour.
Adieu chère amie reçois un baiser de ta meilleure cousine et amie.
Aurelie Reverbel |
P. S. Que toute ta famille trouve ici l'expresion des sentimens affectueux dont je suis pénétrée, mais en particulier ta maman que j'ai le bonheur de connoitre Embrasse la pour moi et dis lui que je ne loublirais jamais.
Papa et maman me charge de les renouveler à votre souvenir, ils vous écrirons bientôt.
- REVERBEL Aurélie
- ( - >1820 Toulouse ? )
- SOUBIRAN Henriette
- ( - >1820 Mont-de-Marsan ? )