Lettre adressée à M. Roby, lieutenant-colonel retraité, à Navarrenx (64)
Archive privée inédite
- Date: 10/08/1839
- Lieu: Doazit (40)
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A Monsieur
Monsieur Roby lieutenant
colonel Retraité par orthez
à Navarrenx
B. P.
Mon cher Beau frère
Je repons à votre chère lettre du 21 Juillet dernier dans laqu'elle vous me ditez de ne point laisser pericliter votre titre de 4241f que vous devait feu papa, & de vous dire si l'on exige que vous le fassiez signifier, Et vous me ditez aussi de voir auprès des coheritiers mr Et madame Laborde quels sont leurs sentiments a cet égard.
Je vous dirai comme je dois vous l'avoir deja dit, que je ne vois point mr ni made Laborde leurs procedés à mon égard, ne laissent rien à desirer d'affreux, ce qui fait que nous ne nous communiquons point; mais concernant votre créance, tout comme toutes les autres qui pesent sur la succession de feu papa Je sais qu'a cet égard leurs sentiments conciencieux, sont de ne payer aucune dette du père s'il ne lui reste pas du bien, & decidés à contester sil en reste la nature des ditez creances; mais il faudra recourir à d'autres moyens qu'à la delicatesse de ces gens la pour rendre à chaqu'un ce qui lui est du, c'est ma maxime, c'est malheureux de faloir faire des frais pour parvenir à un si juste moyen, quoi faire.
J'ai parlé l'avocat concernant la peremtion de votre billet de 4241f Il m'a dit qu'il falait avant de decider cela qu'il vit prealablement la nature du titre. Vous voudrez donc avoir la bonté de m'en envoyer une copie afin que je puisse le faire voir à l'avocat, & vous informer du resultat de sa decision.
Marcelinne & les petites sont arrivées en parfaite santé, elles continuent a se bien porter; mon épouze ce joint à moi pour vous prier d'embrasser la chère hoannette de notre part, & vous embrassons à vous même vous desirant une bonne santé à tous deux. Et vous veuillez me croire toujours votre devoué Beaufrère & ami de coeur.
Monsieur Roby lieutenant
colonel Retraité par orthez
à Navarrenx
B. P.
Doazit le 10 aout 1839
Mon cher Beau frère
Je repons à votre chère lettre du 21 Juillet dernier dans laqu'elle vous me ditez de ne point laisser pericliter votre titre de 4241f que vous devait feu papa, & de vous dire si l'on exige que vous le fassiez signifier, Et vous me ditez aussi de voir auprès des coheritiers mr Et madame Laborde quels sont leurs sentiments a cet égard.
Je vous dirai comme je dois vous l'avoir deja dit, que je ne vois point mr ni made Laborde leurs procedés à mon égard, ne laissent rien à desirer d'affreux, ce qui fait que nous ne nous communiquons point; mais concernant votre créance, tout comme toutes les autres qui pesent sur la succession de feu papa Je sais qu'a cet égard leurs sentiments conciencieux, sont de ne payer aucune dette du père s'il ne lui reste pas du bien, & decidés à contester sil en reste la nature des ditez creances; mais il faudra recourir à d'autres moyens qu'à la delicatesse de ces gens la pour rendre à chaqu'un ce qui lui est du, c'est ma maxime, c'est malheureux de faloir faire des frais pour parvenir à un si juste moyen, quoi faire.
J'ai parlé l'avocat concernant la peremtion de votre billet de 4241f Il m'a dit qu'il falait avant de decider cela qu'il vit prealablement la nature du titre. Vous voudrez donc avoir la bonté de m'en envoyer une copie afin que je puisse le faire voir à l'avocat, & vous informer du resultat de sa decision.
Marcelinne & les petites sont arrivées en parfaite santé, elles continuent a se bien porter; mon épouze ce joint à moi pour vous prier d'embrasser la chère hoannette de notre part, & vous embrassons à vous même vous desirant une bonne santé à tous deux. Et vous veuillez me croire toujours votre devoué Beaufrère & ami de coeur.