Lettre de Sophie Soubiran adressée à Auguste Soubiran, à Mont-de-Marsan (40)
Archive privée inédite
- Date: 26/03/1832
- Lieu: Montpellier (34)
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[La transcription peut comporter des erreurs]
A monsieur
Monsieur Auguste Soubiran,
à mont-de marsan
lendes
Je ne T'ai Pas écrit depuis Longtems mon Très cher Auguste, et je présume que tu attends une de mes lettre pour me donner de tes nouvelles qui me feront un sensible plaisir surtout si tu me donne des détails satisfesans Relatifs à ta santé et à celle de toute la famille à qui Je pense Beaucoup. Je te prie de parler de moi à nos chers parens lorsque tu leur écrira, et de les assurer de nouveau de mon profond Respect, et de ma vive tendresse avec la qu'elle je les Embras affectueusement.
J'en use de même envers toi mon cher ami, et je pense journellement à toi principalement a cause de L'isolement dans le quel tu vis: comment a tu passé tes soirées d'yver: helas ! il me semble que tu me Répons qu'elles ont été fort tristes, et que tu n'a goutez aucune jouissance. Si les tems étoit conformes à nos vues j'oserai entreprendre de te Raisonner un peu pour t'engager à chenger ta position en une autre qui pourrait peut-être te Rendre plus heureux, et je t'assure que je voudrai de tout mon coeur que celà fut ainsi, mais il faut que je maudaire mes désirs pour ce qui conserne ton existence présente, et que je me contente d'adorer les dessins de la providence sur toi qui En te donant de si grand dons veut san doute que tu en jouise tou seul et sans agrémens humains.
d'après les petit détails que tu me donna dans ta dernière lettre, j'ai compris que tu continue de mettre ordre aux affaires de la famille et que peu a peu tu parviendra à satisfaire les maris de nos soeurs: juge combien cala me fait plaisir car J'enbissionne de les savoir heureuse autant qu'il est possible ici Bas.
Notre Pauvre mère doit gouter un peu de Repos ainsi que notre Bon père qui en avoit Besoin pour pouvoir s'occupper uniquement de son salut au quel les embarras du monde mettent de si grands empéchemens.
je forme des voeux Bien ardents mon très cher ami, pour que le seigneur t'inspire dans tes momens libres de lui consacrer quelques instans pour lui Rendre les hommages qui lui sont spécialement dus. les principes Religieux ont toujours été gravés dans ta mémoire, et jamais Rien de mauvais d'après ta conduite si édifiante aux yeux même des libertins n'a pu les altérer. Souffre donc que je te suplie au nom de la vive afection que je te porterai toute ma vie, de ne pas négliger l'affaire unique et seule nécessaire qui est celle de t'on Bonheur éternel; il vaut mieux songer à se sauver qu'à gagner un monde entier, et d'ailleur la vie présente est trop courte, et trop mélée d'amertumes pour que nous ne sentions pas le Besoin que nous avons d'en posséder une meilleure au de la des tems. je te prie de me pardonner ce petit sermon car il n'apartien pas à une pauvre ignorente comme moi de te précher mais prends le comme venant de Dieu. comme il n'y a pas apparence que nous nous Revoyons en ce monde, je voudrez Bien dans le ciel te voir au rang des Bien heureux: je m'adresse Beaucoup à la Sainte Vierge, pour qu'elle m'obtienne cette faveur et je vais t'envoyer une petite prière que je lui adresse pour toi afin que son divin fils te soit favorable: je te prie de la mettre dans ton porte feuille comme un gage de mon amitié: adieu mon très cher Auguste, je t'embrasse de tout mon coeur
P. S. fais mes amitiés à mes frères et soeurs, et présente mon profond respect à monsieur le curè et à nos soeurs de L'hospice
Monsieur Auguste Soubiran,
à mont-de marsan
lendes
Mont-pellier ce 26 mars 1832 |
Je ne T'ai Pas écrit depuis Longtems mon Très cher Auguste, et je présume que tu attends une de mes lettre pour me donner de tes nouvelles qui me feront un sensible plaisir surtout si tu me donne des détails satisfesans Relatifs à ta santé et à celle de toute la famille à qui Je pense Beaucoup. Je te prie de parler de moi à nos chers parens lorsque tu leur écrira, et de les assurer de nouveau de mon profond Respect, et de ma vive tendresse avec la qu'elle je les Embras affectueusement.
J'en use de même envers toi mon cher ami, et je pense journellement à toi principalement a cause de L'isolement dans le quel tu vis: comment a tu passé tes soirées d'yver: helas ! il me semble que tu me Répons qu'elles ont été fort tristes, et que tu n'a goutez aucune jouissance. Si les tems étoit conformes à nos vues j'oserai entreprendre de te Raisonner un peu pour t'engager à chenger ta position en une autre qui pourrait peut-être te Rendre plus heureux, et je t'assure que je voudrai de tout mon coeur que celà fut ainsi, mais il faut que je maudaire mes désirs pour ce qui conserne ton existence présente, et que je me contente d'adorer les dessins de la providence sur toi qui En te donant de si grand dons veut san doute que tu en jouise tou seul et sans agrémens humains.
d'après les petit détails que tu me donna dans ta dernière lettre, j'ai compris que tu continue de mettre ordre aux affaires de la famille et que peu a peu tu parviendra à satisfaire les maris de nos soeurs: juge combien cala me fait plaisir car J'enbissionne de les savoir heureuse autant qu'il est possible ici Bas.
Notre Pauvre mère doit gouter un peu de Repos ainsi que notre Bon père qui en avoit Besoin pour pouvoir s'occupper uniquement de son salut au quel les embarras du monde mettent de si grands empéchemens.
je forme des voeux Bien ardents mon très cher ami, pour que le seigneur t'inspire dans tes momens libres de lui consacrer quelques instans pour lui Rendre les hommages qui lui sont spécialement dus. les principes Religieux ont toujours été gravés dans ta mémoire, et jamais Rien de mauvais d'après ta conduite si édifiante aux yeux même des libertins n'a pu les altérer. Souffre donc que je te suplie au nom de la vive afection que je te porterai toute ma vie, de ne pas négliger l'affaire unique et seule nécessaire qui est celle de t'on Bonheur éternel; il vaut mieux songer à se sauver qu'à gagner un monde entier, et d'ailleur la vie présente est trop courte, et trop mélée d'amertumes pour que nous ne sentions pas le Besoin que nous avons d'en posséder une meilleure au de la des tems. je te prie de me pardonner ce petit sermon car il n'apartien pas à une pauvre ignorente comme moi de te précher mais prends le comme venant de Dieu. comme il n'y a pas apparence que nous nous Revoyons en ce monde, je voudrez Bien dans le ciel te voir au rang des Bien heureux: je m'adresse Beaucoup à la Sainte Vierge, pour qu'elle m'obtienne cette faveur et je vais t'envoyer une petite prière que je lui adresse pour toi afin que son divin fils te soit favorable: je te prie de la mettre dans ton porte feuille comme un gage de mon amitié: adieu mon très cher Auguste, je t'embrasse de tout mon coeur
Sr Sophie Soubiran |
P. S. fais mes amitiés à mes frères et soeurs, et présente mon profond respect à monsieur le curè et à nos soeurs de L'hospice
- SOUBIRAN Bernard Henri
- Auguste Soubiran
- ( - 1855/1859 Mont-de-Marsan ? )
- SOUBIRAN Sophie
- ( - >1863 Paris ? )
Lettre de Sophie Soubiran adressée à Auguste Soubiran, à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 16/08/1832
Lieu(x):
Montpellier
(34)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)
Lettre de Sophie Soubiran adressée à Auguste Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 23/01/1840
Lieu(x):
Paris
(75)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)
Lettre de Sophie Soubiran adressée à Auguste Soubiran, avocat, à Betbezer-d'Armagnac (40) Archive privée inédite
Date: 27/08/1840
Lieu(x):
Paris
(75)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)
Lettre de Sophie Soubiran adressée à Auguste Soubiran, ancien magistrat à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 10/07/1855
Lieu(x):
Paris
(75)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)
Lettre de Sophie Soubiran adressée à M. Soubiran, ancien magistrat, à Saint-Sauveur (65) Archive privée inédite
Date: 12/08/1855
Lieu(x):
Paris
(75)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)