Lettre de L. Soubiran adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40)

A Monsieur
Monsieur Soubiran
avocat
à Mont-de-Marsan

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Duroit le 27 février 1839.

Mon cher Auguste, Busquet oublia dimanche dernier que Pierre Laffargue, me ferait dire, qu'il allait te voir à Mont-de-Marsan; sans celà je l'aurais chargé d'une de mes lettres; je n'ai point vus maman depuis dimanche elle était bien: j'y est envoyé hier pour avoir de ses nouvelles elle m'a fait dire qu'elle était bien et quelle me chargeait de t'écrire en cas que tu fus inquiet je me deside de faire jetter ma lettre à la poste si les Bacquerisses n'y vont pas.
Voilà près de quinze jours que la rivière m'empéche de pouvoir passer à cheval sans celà, je serais allé à douzevielle mais ci je puis passer samedi j'y irrais afin qu'on puis t'aporter du panis.
Raymon a vendu son eau-de vie pour 152 fs 50 et j'ai convenu avec Mr Biôte qui la acheté; qu'il me remetterait la moitié du prix, et que l'autre moitié il la remetterait au métayer lorsque on la sortirait du chef; je crois que Raymon doit aller la semene prochaine à Mont-de-marsan
Je n'ai point vus encore les hautenier je fus samedi pour les discuter on me dit qu'ils n'aient point encore arrivé mais hier il me sembla les voir travailler chez Janouët et j'y irrais moi même pour les discuter
autrement pour les autres travaux, tous vas bien les métayer ont comme fini de tailler.
Adieu Mon cher Auguste, reçois l'assurance de mon affectueux attachement.