Lettre adressée à M. Soubiran fils, avocat à Mont-de-Marsan (40)
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A Monsieur
Monsieur soubiran fils
avocat
au mont de marsan
je vous remercie, Monsieur, du service que vous mavéz rendu; j'ai chargé mon domestique de payer les fraix que cela aura occassioné.
Le choix que vous me mandez qu'on à fait est tout ce qu'on pouvoit faire de mieux; il étoit écrit d'avance dans le livre des destinées, ce qui fait que quelque chose qu'on eut fait, ils auroient passé; c'est ce qui me persuade encore plus qu'il est excéllent; j'en espére d'heureux résultats.
La nouvelle que vous avez la bonté de me donner m'avoit été mandée de paris il y à quinze jours, comme une mesure générale; on me mandoit qu'on la tenoit du bon coin. je vois par ce que vous me dites que d'autres personnes l'ont recuë également; cela pourroit lui donner de la consistance; cependant je pense qu'il faut attendre pour y croire.
soyez tranquille sur les copies des piéces que vous m'aves envoyé; je les remettrai à Mr votre pere, où je vous les renverrai par une voie sûre.
si jamais il vous prend envie de faire une retraite, je vous prie de vous rapeller que j'habite un désert, et que je serai enchanté de vous y recevoir.
veuillez agréer les assurances des sentimens distingués avec Lesquels je suis, Monsieur, votre humble et dévoué serviteur
28 aoust.
Monsieur soubiran fils
avocat
au mont de marsan
je vous remercie, Monsieur, du service que vous mavéz rendu; j'ai chargé mon domestique de payer les fraix que cela aura occassioné.
Le choix que vous me mandez qu'on à fait est tout ce qu'on pouvoit faire de mieux; il étoit écrit d'avance dans le livre des destinées, ce qui fait que quelque chose qu'on eut fait, ils auroient passé; c'est ce qui me persuade encore plus qu'il est excéllent; j'en espére d'heureux résultats.
La nouvelle que vous avez la bonté de me donner m'avoit été mandée de paris il y à quinze jours, comme une mesure générale; on me mandoit qu'on la tenoit du bon coin. je vois par ce que vous me dites que d'autres personnes l'ont recuë également; cela pourroit lui donner de la consistance; cependant je pense qu'il faut attendre pour y croire.
soyez tranquille sur les copies des piéces que vous m'aves envoyé; je les remettrai à Mr votre pere, où je vous les renverrai par une voie sûre.
si jamais il vous prend envie de faire une retraite, je vous prie de vous rapeller que j'habite un désert, et que je serai enchanté de vous y recevoir.
veuillez agréer les assurances des sentimens distingués avec Lesquels je suis, Monsieur, votre humble et dévoué serviteur
28 aoust.