Lettre de M. Sunhari Beloscar adressée à M. de Tartas, à Etcharry (64)

A Monsieur
Monsieur de tartas,
a Etcharri

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j'avois reçu de notre avoué, une lettre de la même date et à peu près semblable, à celle que Mr de Larregoyhen á eue du sien. j'écrirai à pau par le courrier daujourdhui, et je tacherais de connoitre auparavant, sil est possible les intentions de Made de madron, sur le projet de larrangement.
nous regrettons, tous, dêtre privé du plaisir de vous voir, et sommes bien fachés du motif qui vous en empéche. il nous tardera d'avoir cet avantage.
je suis bien aise de rentrer dans les voyes de conciliation. elles auroient déja Reussi si on m'en avoit cru. il y à neamoins une difficulté qui me préoccupe l'existence des quatre mille fs que M larregn disoit, être dûs par des particuliers de Bidache à Made Madron, et que celle ci, vouloit nous céder. il ne seroit pas impossible, qu'on voulut écarter aujourdhui cette creance au profit particulier des héritiers maternels. je ne puis avoir aucune explication à ce sujet de nos coheritiers. et il conviendroit que nous cherchassions à nous en procurer par des voyes plus directes. regretteriés vous, de faire (sil le falloit) un voyage à Bidache dans cet objet, marqués le moi. c'est M Dabbadie de bidache qui avoit marqué a M Larregoyhen que cette creance éxistoit. le connoissés vous. au surplus, il ne faut pas faire part de lidée de ce voyage a nos cointéressés
adieu Mon cher Beaufrere veuilles être persuadé de mon bien sincere attachement. nos dames se joignent à moi pour vous reitérer lexpression du même sentiment


j'ai bien du plaisir dapprendre que ma soeur va mieux. dites lui mille tendres amitiés de ma part je présume que vous avés des bonnes nouvelles de votre fils