Lettre de P. Tastet adressée à M. de Larrey, ancien capitaine de cavalerie, à Donzacq (40)
Archive privée inédite
- Date: 25/10/1806
- Lieu: Baigts (40)
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A Monsieur
Monsieur de Larrey
ancien capitaine de cavalerie
à Donzacq.
Monsieur
M. Darmana vient de m'ecrire pour me rappeler la créance de 300. f. dont je suis débiteur envers l'hérédité de feu M. Votre pere. Ce vertueux vieillard dont je regrette vivement la perte, eût la bonté de m'accorder le 1er mars der, une prolongation de délai dont il me permit de fixer le terme. Pour ne point abuser de sa complaisance je le déterminai au 1er janvier prochain. j'avais l'espérance que les affaires prendraient dans cet intervalle une tournure plus favorable pour moi: elles ont au contraire empiré. Aussi serais-je très embarassé de devoir me libérer à cette epôque de mes deux billets. Je paierai l'un au 1er janvier, fixe; mais je desirerais bien que vous voulussiez me faire obtenir une nouvelle facilité pour le paiement de l'autre, j'espère, Monsieur, que vous serez aussi complaisant pour moi que l'etait votre respectable pere, et que vos cohéritiers ratifiront ce que vous déterminerez à cet egard. La nature de la dette, et les sentimens particuliers dont vous m'avez honoré me donnent la confiance que vous accueillerez favorablement cette demande. Sur votre avis, je me rendrai, s'il est nécessaire, auprès de M. Darmana pour renouveller le titre, ou pour prendre de nouveaux arrangemens je profiterai de cette circonstance pour vous renouveller les assurances du sincère et respectueux attachement avec lequel je suis, Monsieur, Votre devoué serviteur
Monsieur de Larrey
ancien capitaine de cavalerie
à Donzacq.
Baigts ce 25 8bre 1806.
Monsieur
M. Darmana vient de m'ecrire pour me rappeler la créance de 300. f. dont je suis débiteur envers l'hérédité de feu M. Votre pere. Ce vertueux vieillard dont je regrette vivement la perte, eût la bonté de m'accorder le 1er mars der, une prolongation de délai dont il me permit de fixer le terme. Pour ne point abuser de sa complaisance je le déterminai au 1er janvier prochain. j'avais l'espérance que les affaires prendraient dans cet intervalle une tournure plus favorable pour moi: elles ont au contraire empiré. Aussi serais-je très embarassé de devoir me libérer à cette epôque de mes deux billets. Je paierai l'un au 1er janvier, fixe; mais je desirerais bien que vous voulussiez me faire obtenir une nouvelle facilité pour le paiement de l'autre, j'espère, Monsieur, que vous serez aussi complaisant pour moi que l'etait votre respectable pere, et que vos cohéritiers ratifiront ce que vous déterminerez à cet egard. La nature de la dette, et les sentimens particuliers dont vous m'avez honoré me donnent la confiance que vous accueillerez favorablement cette demande. Sur votre avis, je me rendrai, s'il est nécessaire, auprès de M. Darmana pour renouveller le titre, ou pour prendre de nouveaux arrangemens je profiterai de cette circonstance pour vous renouveller les assurances du sincère et respectueux attachement avec lequel je suis, Monsieur, Votre devoué serviteur
P. Tastet