Acte de mariage de François Miremont et Gracieuse Cazaux

1er - Miremont François et Casaux Gracieuse

L'an mil huit cent cinquante-six, le trente-un janvier à trois heures de l'après-midi par devant nous Bertrand Lafitte, maire, officier de l'état civil de la commune de Guiche, canton de Bidache, département des Basses-Pyrénées, sont comparus en notre maison commune Miremont François, âgé de vingt-sept ans, laboureur, domicilié à Guiche ou il est né le vingt-quatre juin mil huit cent vingt-huit suivant son acte de naissance inscrit sur les régistres de l'état civil de cette commune vu et vérifié, majeur, fils de Jean Miremont décédé à Guiche le quinze septembre mil huit quarante-un ainsi qu'il resulte de l'acte de décès constaté sur le registre de l'état civil de cette commune vu et vérifié; et de feue marie Garat, décédée aussi à Guiche, le vingt-cinq décembre mil huit cent cinquante-un, comme il est constaté par l'acte de décès, inscrit sur les régistres de l'état civil de cette commune vu et vérifié; ses aïeuls et aïeules sont aussi décédés. et Gracieuse Cazaux, âgée de vingt-sept ans, ménagère, domiciliée à Guiche ou elle est née le cinq septembre mil huit cent vingt-huit, suivant l'acte de naissance inscrit sur les régistres de l'état civil de cette commune vu et vérifié, fille majeure et légitime de Arnaud Cazaux, âgé de cinquante-six ans et de Jeanne Laborde, âgée de cinquante-sept ans, laboureurs, domiciliés à Guiche, ici présents et consentants; lesquels nous ont requis de procèder à la celébration du mariage projété entr'eux, et dont les publications ont été faites devant la principale porte de la maison commune de Guiche, savoir: la première le dimanche treize janvier et la seconde le dimande vingt janvier du même mois de l'an mil huit cent cinquante-six à l'heure de midi, et à Hastingues les mêmes publications ont été faites les jours et ans que dessus, ainsi qu'il conste du certificat délivré par Monsieur le maire de la commune de Hastingues, le vingt-sept janvier du présent mois. Nous avons demandé conformement à la loi du dix-huit juillet mil huit cent cinquante, aux futurs époux et aux personnes qui autorisent leur mariage, s'il a été fait un contrat de mariage destiné a en régler les conventions civiles, ce à quoi les parties ont répondu négativement. Aucune opposition au mariage ne nous ayant été signifiée, faisant droit à la réquisition qui nous est faite, apres avoir donné lecture de toutes les pièces ci-dessus mentionnées et du chapitre six du titre du code civil intitulé du mariage, avons demandé au futur époux et à la future s'ils veulent se prendre pour mari et pour femme; chacun d'eux ayant répondu séparement et affirmativement, déclarons au nom de la loi, que François Miremont et Gracieuse Cazaux sont unis par le mariage. De tout quoi, dit et fait publiquement, nous avons dressé acte en présence des sieurs Jean Salet agé de quarante-cinq ans instituteur, Pierre Séverin Lescastereyres agé de quarante un ans agriculteur, Arnaud Villenave agé de cinquante-sept ans cultivateur et Jean Baptiste Labéguerie agé de quarante trois ans aubergiste, les quatre domiciliés à Guiche, lesquels après qu'il leur en à été donné lecture l'ont signé avec nous ce que n'ont point fait les parties contractantes pour ne savoir écrire ni signer ainsi qu'ils l'ont déclaré sur notre interpellation.

Salet, Lescastereyres, Labeguerie, villenave
Lafitte maire