Obligation (entre Marie Péricou et Jean-Pierre Marty-Debat)

Devant nous Pierre honoré Dufaur notaire résidant à Nay, Canton Est, Basses-Pyrénées & les témoins bas-nommésLa dame Marie Péricou veuve de Pierre Marty-Dessus, ménagère, demeurant à Lestelle
Laquelle reconnaît devoir à titre de prêt
Au Sieur Jean-Pierre Marty-Debat, cultivateur demeurant à Asson, d'ici absent mais pour lui présent & stipulant le sieur Jean Loustau tisserand demeurant à Nay
Une somme de deux cents francs que le dit Marty-Debat lui a comptée avant ce moment sous la foi des présentes & de laquelle somme elle se déclare satisfaite
La dite Péricou veuve Marty Dessus s'oblige à rendre une semblable somme de deux cents francs au dit sieur Marty-Debat dans un an de ce jour & à lui en servir depuis aujourd'hui jusqu'à la libération l'intérêt au taux de cinq pour cent.
Le remboursement du capital et le paiement des intérêts s'effectueront au domicile du créancier à Asson en espèces de monnaie du titre et poids du cours actuel et non en d'autres valeurs.
Pour sûreté de ses engagements la débitrice affecte et hypothèque spécialement les biens immeubles qu'elle possède situés à Asson, consistant en terre nature de labourable
Pour les effets des présentes domicile est élu par la débitrice en sa demeureFait et passé à Nay, en l'Etude le dix sept janvier mil huit cent soixante onze, en présence des sieurs Jean Sassus et Félix Sassus frères, cultivateurs, demeurant à Boeil-Bézing, témoins instrumentaires.
Et après lecture faite, la veuve Marty-Dessus requise de signer par nous notaire, a déclaré ne savoir, les autres parties ont signé avec les témoins et nous notaire
Signés, sur la minute: Loustau, Sassus, Sassus et Dufaur notaire.
Enregistré à Nay, le vingt sept Janvier mil huit cent soixante onze, folio 50 verso case 2. Reçu deux francs; Décime vingt centimes, signé: Laussuy.

En conséquence la république mande et ordonne à tous huissiers sur ce requis de mettre les présentes à exécution; Aux Procureurs généraux et aux commissaires du gouvernement près les Tribunaux de première instance d'y tenir la main A tous commandants et officiers de la force publique de prêter main forte lorsqu'ils en seront légalement requis.
En foi de quoi les présentes ont été scellées et délivrées pour première grosse au créancier



Du 17 Janvier 1871
Obligation
Par
La dame Marie Péricou veuve Marty Dessus de Lestelle
A Jean-Pierre Marty-Débat, demeurant à Asson