Quittance (entre Raymond Sallaberry, Pierre Sallaberry et Arnaud Etcheverry)

20 xbre 1829 ./.

Par-devant me Diharassarry, notaire royal à la résidence d'Espelette et les témoins, soussignés,
A été présent raymond sallaberry, Tuilier, habitant de la commune d'Espelette et y domicilié, assisté de marie hiriart, veuve de Pierre sallaberry, sa mère, d'état de labeur, aussi habitante de ladite commune d'Espelette et y domiciliée;
Lequel a reconnu avoir reçu présentement, devant nous dits notaire et témoins,
De Pierre sallaberry, son oncle, maitre Tuilier, et de la maison de mousquio de la susdite commune d'Espelette, y habitant et domicilié, ici présent,
La somme de quatre vingt-dix francs, tant pour supplément de légitime qui était dûe audit feu Pierre sallaberry, son père, conformément à la coutume ancienne, sur ladite maison de mousquio et les biens qui en dépendent, soit comme représentant ledit père, soit comme cohéritier de feu Jean sallaberry, son frère, que pour tout ce que ledit oncle pouvait devoir au même père, autrement;
De tout quoi ledit Raymond sallaberry déclare être payé et en acquitter son dit oncle, promettant de ne jamais faire pour raison de ce, aucune demande ni pétition, et renonçant par exprès, d'y revenir, sous la peine de tous dépens, dommages et intérêts.
comme de son côté, ladite marie hiriart veuve, reconnaît que ses prétentions personnelles sur ladite maison de musquio et dépendances, sont éteintes par le paiement que constate le contrat passé devant nous dit notaire, en date du deux mars mil huit cent quinze, que ledit Raymond sallaberry fils, approuve par tant que de besoin;
Déclarent les parties que la légitime dont il a été question, s'était ouverte avant les lois nouvelles. Et, attendu que le paiement de ladite somme de quatre vingt dix francs que vient de faire ledit pierre sallaberry à son neveu, provient d'une pareille somme qui lui a été prêtée dans ce moment devant nous dits notaire & témoins, par arnaud Etcheverry, son gendre, laboureur, encore habitant de ladite commune d'Espelette et y domicilié, ici présent de son côté, il s'oblige d'en tenir compte à celui-ci, l'ayant autorisé à cet effet, à se venger sur l'usufruit des objets par lui réservés à ce titre, dans le contrat précité, ce qu'il a au besoin affecté et hypothéqué spécialement;Fait et passé, immédiatement Lu aux parties, à Espelette, en l'Etude, le vingt décembre mil huit cent vingt-neuf, en présence des sieurs Jean-pierre Lauga, chirurgien, et Etienne habans, marchand, l'un et l'autre demeurant à Espelette, témoins pour ce requis, lesquels ont signé avec nous dit notaire, non les parties contractantes qui ont déclaré ne savoir signer, de ce individuellement requises par nous dit notaire ./. Lauga, habans, Diharassarry, nore, signés à la minute en marge de laquelle est écrit:
« Enregistré à St Jean-de-Luz, le quatre Janvier 1830 fol. 183. Ro cazes 4. 5. Reçu trois francs quatre vingt cinq centimes D. C. signé: Bonniot.»



20 xbre 1829
quittance &c
sallaberry
sallaberry
Etcheverry

Diharassarry, nore