Contrat de vente d'un quart du bien de Pellegary (entre Louis Descoubès et Magdelaine Vives)

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9e août 1821. - Vente.

Louis par la Grace de Dieu, Roi de france et de navarre, à tous presens et à venir; salut: faisons savoir que.
Pardevant Pierre Vives notaire, du premier arrondissement du departement des landes, resident dans la ville de montdemarsan soussigné, presens les temoins ci après nommés.
Fut Present Louis Descoubés puiné proprietaire, domicilié de la commune de Geloux, sur le lieu de Jean Duhour; lequel volontairemt fait vente et transport purement et simplement en toute propriété et jouissance puis ce jour, sous toutes les franchises et garanties de droit, envers et contre tous; en faveur de magdelaine Vives fille majeure, domiciliée de la commune de Geloux, aux Pins, ici presente et acceptant; savoir est: de la quatrieme partie de toute icelle metairie appellée de Pellegary, avec la quatrieme partie de toutes et chacunes les appartenances et dependances, située dans la dite commune de Geloux, et de tout et autant qu'il en jouit et possede, sans en rien excepter ni reserver en maniere quelconque, avec tous droits d'entrées, issues, passages et servitudes usés et accoutumés.
La dite vente est faite, franche et quitte de toutes dettes, rentes, charges et hypotheques, à la charge par l'acquereuse de payer les contributions à partir du premier Janvier dernier, attendu que l'acquereuse aura tous les fruits, recoltes et revenus de la presente année, soit ceux detachés et separés du sol, soit ceux pendans par branches et racines, pour et moyenant la somme de Dix huit cent soixante francs en numeraire, prix ainsi convenu entre parties; en tant moins et sur laquelle dite somme, le dit Descoubés vendeur declare avoir reçu tant avant que sur ces presentes de l'acquereuse, celle de Trois cent soixante francs dont quittance d'autant, pour l'acquereuse qui, promet et s'engage de payer au dit vendeur ou à son certain mandement, la somme de quinze cent francs pour solde du prix de la presente vente, dans le delai de deux années prochaines et consecutives, à partir de ce jour, avec l'intérêt legal à cinq pour cent sans retenue, payable le dit intérêt chaque année à pareil jour et date des presens. la quatrieme partie de la dite metairie de Pellegary presentement vendue, demeurant specialement affectée et hypothequée, pour la garantie et la sureté du payement de la dite somme de quinze cent francs et interets à echoir.
Demeure convenu par clause expresse, que la dite Vives acquereuse pourra et aura si elle le juge à propos, la faculté de se liberer et payer la dite somme de quinze cent francs, avant l'echéance du dit delai de deux années ci dessus convenu, à la charge par elle de prevenir le vendeur, deux mois à l'avance, et de payer en un seul payement, soit le principal soit les intérêts echus. Le vendeur Egalement aura la faculté d'exiger de l'acquereuse le payement de la dite somme de quinze cent francs et les intérêts echus, lorsqu'il le jugera à propos, avant l'echéance des dites deux années, mais à la charge par le dit vendeur, de prevenir aussi la dite acquereuse deux mois à l'avance, pour effectuer le dit payement &a.
Au moyen de ce le dit Descoubés vendeur s'est demis et depouillé de la propriété et de la jouissance de la dite quarte de metairie de Pellegary ci dessus vendue, en á vetu et mis en possession la dite Vives acquereuse, voulant qu'elle en fasse, use, jouisse et dispose puis ce jour en fonds et fruits à sa volonté comme de chose à elle propre et appartenant. &a
Pour l'execution des presentes, les dites parties elisent domicile en leurs demeures susdites.
Mandons et ordonnons à tous huissiers sur ce requis, de mettre ces presentes à execution, à nos procureurs généraux et à nos procureurs près les tribunaux de premiere instance, d'y tenir la main, à tous commandans et officiers de la force publique, de preter main forte, lorsqu'ils en seront legallement requis; en foi de quoi nous avons fait sceller ces presentes qui, furent faites et passées dans le commune D'uchac, maison de Bernede, avant midi le neuf août mil huit cent vingt un, en presence des sieurs Bernard Baron tourneur domicilié de la commune de St Pierre et Jean Daguinos Jardinier, domicilié de la ville de montdemarsan, témoins signés avec nous notaire, non les parties qui ont declaré ne savoir, de ce faire, ont été requises et interpellées par moi après lecture faite du tout.
Enregistré à Montdemarsan le treize août 1821 fo 53 Vo c 2 & 3. Reçu cent treize francs dix neuf centimes signé Rougier ./.

Vives Nore

Premiere Grosse pour l'acquereuse qui à payé pour tous droits & fraix y compris la transcription, cent trente huit francs ci 138f

transcrit littérallement au Bureau de la Conservation des hypotheques établi à mont de marsan chef lieu du département des landes le vingt huit aout mil huit cent vingt un vol 23. n° 69 et fait l'inscription d'office le même jour vol. 10 n° 567. Reçû Pour Tous droits huit francs quinze centimes.

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