Contrat de vente d'une parcelle (entre Marie-Anne Sacaze et Jean-Pierre Candau-Milaà)

Archive privée inédite
  • Date: 01/07/1855
  • Lieu: Louvie-Juzon (64) - étude de Me Porte

© Toute utilisation de cette transcription est soumise à autorisation

[La transcription peut comporter des erreurs]


27 juin 151 - 8

Par devant Me jean-Auguste Porte, notaire à la résidence de Louvie-juzon, Basses-Pyrénées, assisté des témoins ci-après nommés, soussignés.
a comparu
Marie-Anne Sacaze, veuve de Jean Anglade, ménagère, demeurant et domiciliée à Castet;
Laquelle a vendu avec la garantie de fait et de droit libre de tous troubles, évictions et hypothèques;
À Jean-Pierre Candau-Milaà, fils premier né, pasteur de brebis, demeurant et domicilié au même lieu, ici présent, stipulant et acceptant.
Une pièce de terre, nature de labourable appelée Arrousas, située à la campagne de ce nom, sur le territoire de Castet, confrontant avec terres de Clos, de Mourlanne, de Pausader, de Labau, de Camps et de Bergés tous de Castet. Sauf mieux désigner et confronter la dite pièce qui est vendue par corps sans en rien excepter ni réserver avec les servitudes actives et passives y attachées, et est censée avoir une contenance de trente-un ares soixante-cinq centiares. Dans le cas ou la contenance réelle serait plus grande ou plus petite que celle présentement exprimée, il y aura lieu si elle est plus grande à un supplément de prix de la part de l'acquéreur et si elle est plus petite à une diminution de prix en sa faveur, le supplément ou la diminution seront calculés à raison de trois cents francs les dix ares cinquante cinq centiares.
La venderesse est propriétaire de la pièce présentement vendue pour l'avoir recueillie dans les successions de ses auteurs.
La présente vente est d'ailleurs consentie, sauf la réserve ci-dessus, moyennant la somme de neuf cents francs que l'acquéreur a comptée et réellement délivrée en argent; prise, vérifiée et retirée par la vendéresse en la présence de nous notaire et témoins et dont elle accorde quittance.
Au moyen de ce, la dite Sacaze s'est démise et dépouillée de l'immeuble présentement vendu, en a investi et mis en possession le dit Candau-Milaà qui en jouira seulement à partir du premier Novembre mil-huit cent-cinquante-cinq, à la charge toutes fois d'en payer désormais les contributions.
Dont acte: fait et passé à Louvie-juzon en l'étude, le premier Juillet mil-huit cent-cinquante cinq, en présence de Jean Casajus, tisserand et jean-Baptiste Soumet, maréchal-ferrant, demeurant et domiciliés les deux à Louvie-juzon, témoins qui ont signé avec les parties contractantes et nous notaire, non Marie-Anne Sacaze, qui requise de ce faire a déclaré ne savoir signer, le tout après lecture faite.
Signés à la minute: Jean-Pierre Candau-Millaà, Casajus, Soumet, Aug. Porte notaire.
Enregistré à Arudy le douze Juillet 1855 fo 83 ro ce 7, 8. reçu quarante-neuf francs cinquante centimes, décime quatre francs quatre vingt-quinze centimes. signé, Batbedat.

Expédition pour l'acquéreur.

Aug. Porte notaire.

Transcrit au bureau des hypothèques d'Oloron, le vingt-sept juillet mil huit cent Cinquante-cinq, au vole 151, sous le n° 8, reçu trois francs quarante-six Centimes

Le Conservateur
[]


Du 1er Juillet 1855.
Vente
par Marie Anne Sacaze veuve de Jean Anglade,
En faveur,
de Jean-Pierre Candau-Milaà, fils 1er né,
Tous de Castet.
prix, ci 900f