Contrat de vente de trois parcelles (entre Pierre Barets, Jeanne Barets et Jean Parrieus)

  • Date: 06/02/1827
  • Lieu: Peyrehorade (40) - étude de Me Vivensang
  • Source: AD 40 - 3 E 49/142

[La transcription peut comporter des erreurs]


6 Février 1,827. - N° 21.

Pardevant Vivensang, notaire à la résidence de peyrehorade, Chef lieu de canton, troisième arrondissement du Département des Landes.
Sont Comparus: Sieur Pierre Barets, fils et Jeanne Barets sa femme qu'il autorise cultivateurs domiciliés à saint cricq du gave. - Lesquels vendent & promettent solidairement, avec renonciation aux bénéfices du droit, garantir de tous troubles, Evictions, dettes et autres empêchemens quelconques, à sieur Jean Parrieus, également cultivateur et domicilié à Saint Cricq, dans sa maison de Barets, 1° une pièce plantée en vignoble hautin, appelée du haout, d'une étendue superficielle de trente quatre ares vingt sept centiares ou une journade et quart ancienne mesure locale, située territoire de la dite commune de saint-cricq, tenant de l'Est à Vignoble du sieur Garrouteigt; sud à Labourable du sieur Cazaubon; ouest à Labourable du même et du sieur Darreguy; nord à vignoble du même dit sieur Darreguy, fossé mitoyen entre deux : la dite pièce assignée en partage à la dite femme Barets comme co-héritière de son père, suivant l'acte du vingt sept juillet mil huit cent vingt cinq, au rapport du dit notaire, dûment enregistré, dans lequel acte la dite pièce figure sous l'article seize à la Composition de la masse; - 2° une pièce de Lande appelée Peyreherasse, d'une étendue superficielle de deux hectares soixante quatorze ares vingt centiares ou dix journades, également située territoire de la dite commune de Saint Cricq, également assignée à la dite Barets dans l'acte précité, dans lequel la pièce figure sous l'article Vingt deux de la Masse, tenant de l'Est à Landes des Sieurs Garrouteigt & Darreguy; sud à lande du sieur Loustau; ouest à lande des frères de la co-Venderesse; nord à Lande du sieur Maisonnave. - 3° Quarante un ares Treize Centiares, ou une journade et demie de terre labourable située territoire de Lahontan, fesant partie de l'article vingt huit de la même masse, mal à propos désignée dans le susdit acte pour étre située avec le restant de l'article, territoire de la dite commune de Saint Cricq : tenant de l'Est, la partie actuellement vendue, à Labourable de Longin et Bergay; sud à fonds de l'acquéreur; ouest à labourable de Dufau Lauga; nord à labourable de Labioche. - Cette vente est ainsi faite, à la charge par l'acquéreur qui s'y oblige, de supporter les Contributions dont les objets vendus pourront étre grevés à compter du premier janvier dernier; d'en souffrir les servitudes passives comme il jouira de celles actives, sauf à se défendre des unes et à faire valoir les autres & sans que la présente énonciation puisse donner aucun droit à quiconque prétendrait en exercer sans titre légitime : Et en outre moïennant la somme de huit cent cinquante francs. En déduction de laquelle somme les parties imputent celle de cent soixante francs cinquante centimes due à l'acquéreur par le dit Pierre Barets co-Vendeur, en vertu de l'acte passé entr'eux, à ce qu'ils attestent, sans le représenter, devant Me Laborde, notaire à Sallïes, dans le courant du mois de Mai dernier, dûment enregistré, à ce que les parties attestent encore. - Quant à La somme de six cent quatre vingt neuf francs cinquante centimes restante l'acquéreur l'a payée aux Vendeurs, en espèces d'argent de cours réalisées sur ces présentes devant les notaire & témoins, dont quittance. - au moyen de quoi, les dits Barets Conjoins Transmettent au dit Parrieus tous les droits qu'ils ont et doivent avoir aux objets vendus, pour, par le dernier en user, faire, et disposer en toute propriété et jouissance à compter de ce jour : Et bien entendu aussi que le dit Barets co vendeur demeure libéré des causes de l'obligation sus énoncée, et retenue du dit Me Laborde. - Expliquent les parties que le partage également sus énoncé n'est que provisionnel vû l'Etat de minorité des frères de la femme Barets qui y figurent comme parties intéressées, Et que dès lors il pourrait arriver que les derniers en provoqueraient un autre. Dans ce cas il serait possible encore que les objets présentement vendus ne tomberaient point dans le lot de la co-Venderesse, mais alors l'acquéreur demeurera aux droits de la dernière pour se faire allouer en bien fonds dévolus à celle-ci de quoi s'indemniser de ce dont il se trouverait dépouillé par l'événement, si mieux il n'aime exiger le remboursement en argent du montant de l'immeuble dont il se trouverait dépossédé. à l'égard de quoi, et pour fixer d'avance le montant des droits à exercer ou répéter par le dit Parrieus, les Parties Expliquent encore que sur le prix général des trois objets présentement vendus Deux cents francs sont attribuables au vignoble; autant au Labourable, et quatre cent cinquante à La Lande.
Dont acte, Fait à Peyrehorade, en L'Etude, L'an mil huit cent vingt sept et le six février, en présence de sieurs Pierre Puyo, huissier, et Jean Baptiste Bouquet, garde champétre, domiciliés en la dite ville, témoins qui ont signé le présent acte avec les dits Pierre Barets, Parrieux et le notaire, ce que n'a fait la femme Barets, pour ne savoir écrire, à ce qu'elle a déclaré de ce interpellée par le dit notaire qui, préalablement, a fait aux tous lecture de ce même acte où Deux mots ont été rayés comme nuls ./.

barets, parrieus, Bouquet, Puyo
Vivensang nre public
  • (Sosa 115) BARETS Jeanne
  • ( 1806 Saint-Cricq-du-Gave - 1880 Sorde-l'Abbaye )
  • (Sosa 114) BARETS Pierre
  • dit Lac
  • ( 1800 Saint-Cricq-du-Gave - 1871 Sorde-l'Abbaye )