Lettre de M. Dumur adressée à MM. Moulou & Cie, négociants à Bayonne (64)

Archive privée inédite
  • Date: 13/03/1827
  • Lieu: Rouen (76)

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Messieurs
Moulou & Compie Negt
Bayonne



Rouen le 13e Mars 1827

Messieurs Moulou & Ce à Bayonne

Nous avons été favorisés Messieurs, de vos lettres 27e février & 1r Ct Nous prenons note du change bonnifié sur les effets que nous vous avons remis. Il est bien elevé & nous emporte une bonne partie de n/ commission, mais les affaires peinibles comme elles le sont entrainent des pertes qu'il faut espérer que l'on récupérera lors que la vente aura plus d'activité.
Vous nous remettes en première & seconde s/ Paris:
f1000.au 25 avril sur Fould & Fould oppenheim qui les ont acceptées
1400.

f2400.dont votre compte a été reconnu
Il est très facheux pour nous que Destin frères n'ayent pas acquitté leur Billet de f 1000. fin fevrier. - Nous avons reçu une lettre d'eux par laquelle ils nous expriment le regret qu'ils en ressentent & nous prient de ne point faire de frais - Nous prenons ce parti etant presque persuadés que la mévente seule les force de demander un nouveau delai - Veuillez donc avoir la complaisance de soliciter des accomptes pour faire rentrer cette créance. Nous avons encore leur Billet fin Ct de f 1000. que nous vous remettons sous ce pli & que nous recommandons à vos soins. Si vous reconnoissez de la mauvaise volonté de leur part & qu'ils cherchent à trainer en longueur le payement de ces effets, nous vous prions Cependant d'en agir comme vous le feriez pour vous Messieurs, & de prendre le parti que vous jugeriez convenable à nos interets. - Nous vous faisons bien des excuses de l'embaras que nous vous donnons, nous desirerions qu'une occasion, (non de la même nature) nous fournit les moyens de nous acquitter de ce que nous vous sommes redevables

Agrèez Messieurs l'assurance de notre parfaite considération

ppon de Js Chion & Ce
Fs Dumur

Nous ecrivons à Destin frères de vous compter ce qu'ils pourront à mesure de leurs rentrées, sans cependant abuser de la complaisance que nous avons



Rouen 13 Mars 1827
Js Chion & C
R 18
7 avril