Lettre d'Adelaïde adressée à Armand de Vergeron, à Bayonne (64)
Archive privée inédite
- Date: 09/03/1849
- Lieu: Navarrenx (64)
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[La transcription peut comporter des erreurs]
Monsieur
Monsieur armand de Vergeron
chez Monsieur C. Roby négociant
à Bayonne
B. Pyrénées
Ce matin en voyant le timbre de la lettre que je vs envoie, je n'ai pas douté un seul instant qu'elle ne fut de mr Chénelon alors je me suis adjuit auguste ns ns sommes érigés en comité, et ns avons décidé à l'unanimité des voix que ns pouvions ns permettre d'ouvrir la sus dite lettre; sa lecture m'a fait éprouver infiniment de plaisir surtout lorsque j'y ai trouvé l'expression du doute au sujet de la candidature qui doit le plus ns préoccuper.
Nous ns portons tous, ici, grands et petits aussi bien que possible; Le rhume d'auguste semble vouloir diminuer. chacun autour de moi me charge de mille tendresses pr vous. Encore, aujourd'hui, je ne pourrai pas vs écrire aussi longuement que je l'aurais désiré, sans être souffrante, je sens ma tête très comprimée; cela tient à la mauvaise nuit que j'ai passée; amélie a été très méchante; j'ai dû la mettre en prison, entre les deux portes, à deux heures du matin; cette exécution m'a réussi, quand je l'ai recouchée elle a été fort sage et a dormi, sans se réveiller jusques à huit heures du matin; il n'en a pas été de même pr moi; j'ai été encore réveillée à cinq heures par les filles qui se préparaient à aller à l'église assister a l'instruction et il m'a été impossible de retrouver le sommeil
adieu, mon bon et bien cher armand, je compte recevoir, demain de vos nouvelles; je n'ai pas besoin de vs dire qu'elles seront reçues avec bonheur, encore, adieu je vs embrasse de tout mon coeur et du fond de l'âme
Navarrenx 9 mars 49.
Monsieur armand de Vergeron
chez Monsieur C. Roby négociant
à Bayonne
B. Pyrénées
Ce matin en voyant le timbre de la lettre que je vs envoie, je n'ai pas douté un seul instant qu'elle ne fut de mr Chénelon alors je me suis adjuit auguste ns ns sommes érigés en comité, et ns avons décidé à l'unanimité des voix que ns pouvions ns permettre d'ouvrir la sus dite lettre; sa lecture m'a fait éprouver infiniment de plaisir surtout lorsque j'y ai trouvé l'expression du doute au sujet de la candidature qui doit le plus ns préoccuper.
Nous ns portons tous, ici, grands et petits aussi bien que possible; Le rhume d'auguste semble vouloir diminuer. chacun autour de moi me charge de mille tendresses pr vous. Encore, aujourd'hui, je ne pourrai pas vs écrire aussi longuement que je l'aurais désiré, sans être souffrante, je sens ma tête très comprimée; cela tient à la mauvaise nuit que j'ai passée; amélie a été très méchante; j'ai dû la mettre en prison, entre les deux portes, à deux heures du matin; cette exécution m'a réussi, quand je l'ai recouchée elle a été fort sage et a dormi, sans se réveiller jusques à huit heures du matin; il n'en a pas été de même pr moi; j'ai été encore réveillée à cinq heures par les filles qui se préparaient à aller à l'église assister a l'instruction et il m'a été impossible de retrouver le sommeil
adieu, mon bon et bien cher armand, je compte recevoir, demain de vos nouvelles; je n'ai pas besoin de vs dire qu'elles seront reçues avec bonheur, encore, adieu je vs embrasse de tout mon coeur et du fond de l'âme
adélaïde |
Navarrenx 9 mars 49.
- de VERGERON Armand
- ( - >1849 )
Lettre d'Adelaïde adressée à Armand de Vergeron, représentant du peuple, à Paris (75) Archive privée inédite
Date: 26/06/1849
Lieu(x):
Viviers-lès-Montagnes
(81) - Troupiac