Lettre de M. d'Olce adressée à Henriette d'Olce, au couvent des Ursulines à Pau (64)
Archive privée inédite
- Date: 12/06/1839
- Lieu: Biarrotte (40)
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Mademoiselle Henriette D'Olce
au couvent de Ste Ursule
Pau
(Bs Pyrénées)
Dans la lettre que j'ai écrite dernierement à ta soeur, Ma Chère enfant, je lui ai marqué que je serais à Pau lundi prochain; mais mes occupations multipliées me forçant de renvoyer mon départ à lundi soir, le plaisir de vous voir sera retardé de vingt quatre heures. Ne soyez donc pas surprises de ne pas me voir lundi prochain, vous en connaissez maintenant le motif. à mardi donc. S'il fait ce jour là aussi chaud qu'aujourd'hui, nous ferons sagement de nous barricader contre le soleil et de nous tenir dans notre interieur, sans aller à la promenade.
Nous venons de recevoir des nouvelles de notre voyageur. Il venait d'arriver à Nantes et il était installé chez le cousin Trinoléon qui lui a fait le meilleur accueil. Il n'avait point encore fait connaissance avec sa femme qui était à la campagne, mais ce plaisir ne pouvait être fort retardé. Gustave marche de jouissance en jouissance et il n'est pas encore au bout, à ce qu'il nous marque, de toutes celles qu'il doit éprouver. Le reste de sa lettre est remplie de détails sur la ville de Nantes.
Quant à Camille il garde encore le silence. Adieu, ma chère enfant, embrasse de notre part Caroline et votre cousine, Je vous embrasse toutes trois d'intention en de coeur.
au couvent de Ste Ursule
Pau
(Bs Pyrénées)
Biarrotte le 12 Juin 1839. |
Dans la lettre que j'ai écrite dernierement à ta soeur, Ma Chère enfant, je lui ai marqué que je serais à Pau lundi prochain; mais mes occupations multipliées me forçant de renvoyer mon départ à lundi soir, le plaisir de vous voir sera retardé de vingt quatre heures. Ne soyez donc pas surprises de ne pas me voir lundi prochain, vous en connaissez maintenant le motif. à mardi donc. S'il fait ce jour là aussi chaud qu'aujourd'hui, nous ferons sagement de nous barricader contre le soleil et de nous tenir dans notre interieur, sans aller à la promenade.
Nous venons de recevoir des nouvelles de notre voyageur. Il venait d'arriver à Nantes et il était installé chez le cousin Trinoléon qui lui a fait le meilleur accueil. Il n'avait point encore fait connaissance avec sa femme qui était à la campagne, mais ce plaisir ne pouvait être fort retardé. Gustave marche de jouissance en jouissance et il n'est pas encore au bout, à ce qu'il nous marque, de toutes celles qu'il doit éprouver. Le reste de sa lettre est remplie de détails sur la ville de Nantes.
Quant à Camille il garde encore le silence. Adieu, ma chère enfant, embrasse de notre part Caroline et votre cousine, Je vous embrasse toutes trois d'intention en de coeur.
d'Olce |
- de LALANDE D'OLCE Marie Joséphine Henriette
- Henriette d'Olce
- ( 1825 - >1854 Biarrotte ? )
Lettre de M. d'Olce adressée à Caroline d'Olce, au couvent de Ste Ursule à Pau (64) Archive privée inédite
Date: 23/08/1839
Lieu(x):
Biarrotte
(40)