Lettre de P. Delpech aîné adressée à J. Dupouy, notaire à Mont-de-Marsan (40)
Archive privée inédite
- Date: 15/04/1844
- Lieu: Bordeaux (33)
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Monsieur
Monsieur Jh Dupouy
Notaire
à Mont-de-marsan
Landes.
Monsieur Jh Dupouy,
J'ai reçu votre Lettre du 12 Janvier courant, contenant une note de Monsieur Soubiran, l'une & l'autre se résument en trois points:
Monsieur Soubiran, veut faire précéder l'une des clauses de la contre Lettre, de ces mots: La présente contre lettre restera sécrette entre les parties
de plus, il désire ne pas être soumis à l'obligation de faire assurer l'immeuble.
Enfin il dit, que bien que mon frère et moi nous refusions d'être solidaires de mon Neveu, il renonce à cette solidarité.
sur les deux premiers points, qu'il soit fait comme il le désire. il était bien entendu tacitement que le secret de la contre lettre était pour nous une obligation morale, nous nous y soumettons explicitement.
nous avions mis une clause d'assurance qui se trouve à Bordeaux dans tous les contrats de vente ou de prêt, & qui d'ailleurs est aussi favorable à l'acquereur qu'au vendeur; ce n'était donc par défiance que nous l'avions formulée, mais bien pour faire ce qui se fait d'ordinaire; Monsieur Soubiran dit, que Jusqu'à présent notre Maison n'a Jamais été assurée, mais depuis le voyage de mon frère à montdemarsan, notre projet était de la faire assurer, si nous n'avions reçu des propositions de vente; quoiqu'il en soit, la demande de monsieur Soubiran ne souffre aucune difficulté
quant à la solidarité, nous ne l'avons pas évitée; nous l'avons même demandée plusieurs fois, mais nous avons du céder devant la résolution plusieurs fois manifestée de ma belle Soeur et de mes néveux.
en résultat, Je crois qu'il n'y a plus dissentiment, ni sur l'immeuble, ni sur les détails, nous attendons la conclusion de cette affaire.
Veuillez agréer, Monsieur, les sentiments d'Estime et de Considération de votre très devoué serviteur
Nota pour les six mille francs que monsieur Soubiran doit compter à mon frère, il en fera la remise à Monsieur Marast de votre ville, qui lui en donnera son reçu, qui devra mentionner qu'il a reçu cette somme de six mille francs pour le Compte de Monsieur P. Delpech Jeune de Bordeaux, pour être portée au Crédit de Monsieur J. P. Saintmartin fils de Bordeaux, vous me remettrez, s'il vous plait le reçu de Mr Marast, afin que mon frère puisse régulariser cette affaire avec Monsieur Saintmartin /
Monsieur Jh Dupouy
Notaire
à Mont-de-marsan
Landes.
Bordeaux Le 15 Janvier 1844. |
Monsieur Jh Dupouy,
J'ai reçu votre Lettre du 12 Janvier courant, contenant une note de Monsieur Soubiran, l'une & l'autre se résument en trois points:
Monsieur Soubiran, veut faire précéder l'une des clauses de la contre Lettre, de ces mots: La présente contre lettre restera sécrette entre les parties
de plus, il désire ne pas être soumis à l'obligation de faire assurer l'immeuble.
Enfin il dit, que bien que mon frère et moi nous refusions d'être solidaires de mon Neveu, il renonce à cette solidarité.
sur les deux premiers points, qu'il soit fait comme il le désire. il était bien entendu tacitement que le secret de la contre lettre était pour nous une obligation morale, nous nous y soumettons explicitement.
nous avions mis une clause d'assurance qui se trouve à Bordeaux dans tous les contrats de vente ou de prêt, & qui d'ailleurs est aussi favorable à l'acquereur qu'au vendeur; ce n'était donc par défiance que nous l'avions formulée, mais bien pour faire ce qui se fait d'ordinaire; Monsieur Soubiran dit, que Jusqu'à présent notre Maison n'a Jamais été assurée, mais depuis le voyage de mon frère à montdemarsan, notre projet était de la faire assurer, si nous n'avions reçu des propositions de vente; quoiqu'il en soit, la demande de monsieur Soubiran ne souffre aucune difficulté
quant à la solidarité, nous ne l'avons pas évitée; nous l'avons même demandée plusieurs fois, mais nous avons du céder devant la résolution plusieurs fois manifestée de ma belle Soeur et de mes néveux.
en résultat, Je crois qu'il n'y a plus dissentiment, ni sur l'immeuble, ni sur les détails, nous attendons la conclusion de cette affaire.
Veuillez agréer, Monsieur, les sentiments d'Estime et de Considération de votre très devoué serviteur
P Delpech ainé |
Nota pour les six mille francs que monsieur Soubiran doit compter à mon frère, il en fera la remise à Monsieur Marast de votre ville, qui lui en donnera son reçu, qui devra mentionner qu'il a reçu cette somme de six mille francs pour le Compte de Monsieur P. Delpech Jeune de Bordeaux, pour être portée au Crédit de Monsieur J. P. Saintmartin fils de Bordeaux, vous me remettrez, s'il vous plait le reçu de Mr Marast, afin que mon frère puisse régulariser cette affaire avec Monsieur Saintmartin /
Lettre de P. Delpech aîné adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 07/08/1843
Lieu(x):
Bordeaux
(33)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)
Lettre de P. Delpech aîné adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 13/08/1843
Lieu(x):
Bordeaux
(33)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)
Lettre de P. Delpech aîné adressée à J. Dupouy, notaire à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 01/12/1843
Lieu(x):
Bordeaux
(33)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)