Lettre de M. Dubrena et Celeste Dubrena adressée à M. Soubiran, avocat, à Mont-de-Marsan (40)
Archive privée inédite
- Date: 29/01/1810
- Lieu: Paris (75)
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A Monsieur
Monsieur Soubiran, fils,
Avocat, Chez Mr son pere.
Au Mont-de-Marsan
Dépt des Landes
Nous sommes fort inquiets de votre silence, Monsieur et Cher ami. Depuis que vous nous avez écrit dans votre convalescence, en datte du 22 octobre, nous n'avons pas eu de vos nouvelles pour nous tranquiliser sur l'Etat de votre santé; je crois cependant que vous êtes persuadé de l'intéret que nous y prenons ainsi qu'à tout ce qui peut vous rendre heureux. M. Fayet nous a bien dit qu'il vous avait vù, mais les nouvelles qu'il nous a données sont trop vieilles pour nous tranquiliser entiérement, elles dattent à peu près de l'Epoque où vous nous avez écrit. je pense que vous aurez ma reponse à cette Lettre que je vous ai adressée au Mont de marsan.
pour vous punir de votre négligence je ne veux, pour le moment, vous donner aucune nouvelle de la famille des imbecilles, cependant comme m'a rencune ne sera pas de longue durée, je veux faire le premier pas pour notre reconciliation en vous désignant l'ami Bergés comme pouvant vous sattisfaire sur toutes les aventures du Païs Latin, demandés lui en conséquence la copie du procès verbal des séances du Comité de médisance.
Ma femme va prendre ma plume et va surement tonner plus haut que moi pour vous reprocher de nous avoir oubliez si promptement.
Je vous embrasse, Mon cher Soubiran, tout à vous
Monsieur.
nous avons appris votre maladie avec bien de la peine, l'interét que vous nous avez inspiré nous fait désirer d'apprendre votre rétablissement; seriez vous encore malade ? ou bien auriez vous oubliés les amis que vous avez laissez a paris ? si cela etoit vous seriez fort repréhensible, car il ne seroit pas joli de Cesser de penser a des personnes qui ont pour vous autant d'amitie, aussi j'aime mieux vous croire negligant que coupable.
donnez nous donc de vos nouvelles et soyez persuadé du plaisir que nous aurons de vous savoir en bonne santé. dite nous si nous, si vous viendrez le printems.
adieu monsieur mon papa et maman ma petite olympe se joignet a moi pour vous souhaiter tout le bonheur que vous pouvez désirer. adieu, de rechef, pensez à nous.
mon rhumatisme ma beaucoup fait souffrir cette année, s'est avec bien de la peine que je me sers de mon bras droit.
Monsieur Soubiran, fils,
Avocat, Chez Mr son pere.
Au Mont-de-Marsan
Dépt des Landes
Paris le 29 Janvier 1810.
Nous sommes fort inquiets de votre silence, Monsieur et Cher ami. Depuis que vous nous avez écrit dans votre convalescence, en datte du 22 octobre, nous n'avons pas eu de vos nouvelles pour nous tranquiliser sur l'Etat de votre santé; je crois cependant que vous êtes persuadé de l'intéret que nous y prenons ainsi qu'à tout ce qui peut vous rendre heureux. M. Fayet nous a bien dit qu'il vous avait vù, mais les nouvelles qu'il nous a données sont trop vieilles pour nous tranquiliser entiérement, elles dattent à peu près de l'Epoque où vous nous avez écrit. je pense que vous aurez ma reponse à cette Lettre que je vous ai adressée au Mont de marsan.
pour vous punir de votre négligence je ne veux, pour le moment, vous donner aucune nouvelle de la famille des imbecilles, cependant comme m'a rencune ne sera pas de longue durée, je veux faire le premier pas pour notre reconciliation en vous désignant l'ami Bergés comme pouvant vous sattisfaire sur toutes les aventures du Païs Latin, demandés lui en conséquence la copie du procès verbal des séances du Comité de médisance.
Ma femme va prendre ma plume et va surement tonner plus haut que moi pour vous reprocher de nous avoir oubliez si promptement.
Je vous embrasse, Mon cher Soubiran, tout à vous
DuBrena
Monsieur.
nous avons appris votre maladie avec bien de la peine, l'interét que vous nous avez inspiré nous fait désirer d'apprendre votre rétablissement; seriez vous encore malade ? ou bien auriez vous oubliés les amis que vous avez laissez a paris ? si cela etoit vous seriez fort repréhensible, car il ne seroit pas joli de Cesser de penser a des personnes qui ont pour vous autant d'amitie, aussi j'aime mieux vous croire negligant que coupable.
donnez nous donc de vos nouvelles et soyez persuadé du plaisir que nous aurons de vous savoir en bonne santé. dite nous si nous, si vous viendrez le printems.
adieu monsieur mon papa et maman ma petite olympe se joignet a moi pour vous souhaiter tout le bonheur que vous pouvez désirer. adieu, de rechef, pensez à nous.
Celeste DuBrena
mon rhumatisme ma beaucoup fait souffrir cette année, s'est avec bien de la peine que je me sers de mon bras droit.
Lettre de M. Dubrena adressée à M. Soubiran fils, avocat à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 04/07/1810
Lieu(x):
Paris
(75)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)
Lettre de M. Dubrena adressée à M. Soubiran fils, avocat à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 30/03/1811
Lieu(x):
Paris
(75)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)
Lettre de M. Dubrena adressée à M. Soubiran fils, avocat à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 01/12/1813
Lieu(x):
Paris
(75)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)