Lettre de Frédéric Sescosse adressée à D. Sescosse, à Ustaritz (64)

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Monsieur
Monsieur D. Sescosse
à Ustaritz
(B. P) (Près-Bayonne)



Bordeaux le 11 Novembre 1866

Mon très-cher papa,

J'aurai bien voulu attendre jusqu'à demain pour répondre à ta lettre que je viens de reçevoir et te dire ma place de composition en Diligence et en Version Latine, mais comme je doute pouvoir trouver demain ou après demain quelque moment libre, j'ai préféré t'écrire maintenant que je viens d'achever mon devoir. Je commence par t'avertir que j'espère une mauvaise place en Version Latine parce que une phrase m'ayant arrété j'ai voulu l'achever lorsqu'on allait sonner et que j'y ai mis des bétises parce que je ne savais pas ce que je faisais. Pour les notes j'ai eu un a deux ae et un e; je ne peux pas te dire celles d'Hubert parce qu'on ne les lui a pas données: pour la colique il ne l'a pas si forte qu'avant et son appétit seul montre assez qu'il se porte bien, seulement hier et avant hier il n'entendait rien; cependant aujourd'hui il entend mieux; c'est dit-il le changement de temps qui lui occasionne cette surdité passagère. Pour les Juanchuto et moi nous jouissons d'une parfaite santé. Hubert me charge de te dire bien des choses ainsi qu'à la tante Chipia.
Adieu mon très-cher papa je t'embrasse de tout mon coeur.

Ton fils qui t'aime tendrement.

Frédéric Sescosse



Bordeaux le 11 9bre 1866
Frédéric Sescosse
R/ 13.
R/ 28.