Lettre de Jean Burgué adressée au baron de Gayrosse, conseiller au Parlement de Pau (64)
Archive privée inédite
- Date: 24/01/1789
- Lieu: Saint-Jean-de-Luz (64)
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A Monsieur
Monsieur Le Baron de
Gayrosse Conseiller au Parlement de
Pau
Je vous écrivis, Mon cher Baron, l'ordinaire der aquoy je me refere. Je vous remis un memoire, ou Plan des propositions que vôtre beau Pere devra faire a son arrivée a St Sebastien a MM Bousignac, & Betbeder ses principaux creanciers, & en qui depend entierement qu'il puisse se faire un arrangemt qui empeche la faillite, & s'il arrivait comme vous vous en doutiés que vous ne puissiés le reduire a venir, je vous annonçais que je vous dirais aujourdhuy dans quel sens vous devriés écrire a ces MM pour les engager a se contenter qu'Henry leur donne l'etat de la maison avec mon intervention, & leur fasse les propositions definitives; en consequence vous trouverés inclus dans une feuille separée mon opinion a ce sujet, & dans le cas que vous l'adoptiés, il faudra que sans perte de tems, vous leur écriviés, car il est moralement impossible que si l'on differe d'avantage de prendre un parti, la Justice ne s'empare de son chef, de cette maison abandonnée.
Je vous embrasse de tout mon Coeur, & suis, Mon cher Neveu, avec le plus sincere devouement tout a vous vôtre trés humble serviteur
Monsieur Le Baron de
Gayrosse Conseiller au Parlement de
Pau
St Jn Deluz le 24 Janver 1789.
Je vous écrivis, Mon cher Baron, l'ordinaire der aquoy je me refere. Je vous remis un memoire, ou Plan des propositions que vôtre beau Pere devra faire a son arrivée a St Sebastien a MM Bousignac, & Betbeder ses principaux creanciers, & en qui depend entierement qu'il puisse se faire un arrangemt qui empeche la faillite, & s'il arrivait comme vous vous en doutiés que vous ne puissiés le reduire a venir, je vous annonçais que je vous dirais aujourdhuy dans quel sens vous devriés écrire a ces MM pour les engager a se contenter qu'Henry leur donne l'etat de la maison avec mon intervention, & leur fasse les propositions definitives; en consequence vous trouverés inclus dans une feuille separée mon opinion a ce sujet, & dans le cas que vous l'adoptiés, il faudra que sans perte de tems, vous leur écriviés, car il est moralement impossible que si l'on differe d'avantage de prendre un parti, la Justice ne s'empare de son chef, de cette maison abandonnée.
Je vous embrasse de tout mon Coeur, & suis, Mon cher Neveu, avec le plus sincere devouement tout a vous vôtre trés humble serviteur