Lettre de M. Perico adressée à A. Supervielle, propriétaire à Bidos (64)
Archive privée inédite
- Date: 11/06/1842
- Lieu: Bayonne (64)
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[La transcription peut comporter des erreurs]
Monsieur A. Supervielle
propriétaire
Oloron
Bidos.
Mon cher Ante. Ta lettre ecrite de Cardesse m'a fait le plus grand plaisir, car elle ne se trouve pas dépourvue de phrases et aujourd'hui il me serait impossible de t'imiter, devant partir a 11 heures pour Valladolid ou je me rends pour defendre les intérêts d'une de nos petites Cousines qui se trouvent compromis par un de nos cousins qui en etait le tuteur et vient de se declarer insolvable. La dite enfant n'ayant personne auprès d'elle qui puisse prendre son parti nous a écrit en nous priant de la servir, en prenant soin de ses intérêts qui sont assez consequants, puisqu'ils furent fixés a la mort de son père a la somme de soixante dix mille francs. Il faut donc se mettre en route, aussitôt mon arrivée sur les lieux, je vous adresserois de mes lettres, dans l'intervalle, vous pouvez m'ecrire sous l'adresse incluse en affranchissant la lettre jusqu'à la frontière. Adieu bon Ante milles choses a tous, te saluant d'amitie
Chère soeur. Par la lettre ci dessus, tu verras le motif de mon voyage pour l'Espagne, il s'agit de prendre la défence, et sauver l'argent de notre cousine Luciana, fille de notre defunte tante Marie, que notre Cousin Bechin fils de notre oncle de Baygorri, vient de compromettre en se declarant insolvable, a la suite de follies qu'il a fait en batisses. A mon arrivée la bas je te dirai se qui en sera, dans l'attente, vous pouvez me donner de vos nouvelles
N'ayant pas reçu le schal que tu m'annonce, j'ai convenu avec Moullin, que la femme de chambre de Broussain le portera chez lui, afin que Mme achete un pareil ou a peu près, elle s'en charge volontié, et même te le remettra de main à main, aussitôt que sa petite aura fait la 1ère Communion, car cet elle qui a le projet d'aller vous voir.
Adieu Jenny je suis pressé comme tu peux t'en convaincre par mon griffonage, milles choses à tous ceux tu t'entourent sans oublier a Martin, t'embrassant de coeur
Sr Dn Esteban Guerra Castilla la vieja
del como
Valladolid
Pa Dn Po Yriarte Hyo
Bayonne le 11 Juin 1842
Perico
R 11
15
propriétaire
Oloron
Bidos.
Bayonne le 11 Juin 1842. (7 heures du matin) |
Mon cher Ante. Ta lettre ecrite de Cardesse m'a fait le plus grand plaisir, car elle ne se trouve pas dépourvue de phrases et aujourd'hui il me serait impossible de t'imiter, devant partir a 11 heures pour Valladolid ou je me rends pour defendre les intérêts d'une de nos petites Cousines qui se trouvent compromis par un de nos cousins qui en etait le tuteur et vient de se declarer insolvable. La dite enfant n'ayant personne auprès d'elle qui puisse prendre son parti nous a écrit en nous priant de la servir, en prenant soin de ses intérêts qui sont assez consequants, puisqu'ils furent fixés a la mort de son père a la somme de soixante dix mille francs. Il faut donc se mettre en route, aussitôt mon arrivée sur les lieux, je vous adresserois de mes lettres, dans l'intervalle, vous pouvez m'ecrire sous l'adresse incluse en affranchissant la lettre jusqu'à la frontière. Adieu bon Ante milles choses a tous, te saluant d'amitie
Perico |
Chère soeur. Par la lettre ci dessus, tu verras le motif de mon voyage pour l'Espagne, il s'agit de prendre la défence, et sauver l'argent de notre cousine Luciana, fille de notre defunte tante Marie, que notre Cousin Bechin fils de notre oncle de Baygorri, vient de compromettre en se declarant insolvable, a la suite de follies qu'il a fait en batisses. A mon arrivée la bas je te dirai se qui en sera, dans l'attente, vous pouvez me donner de vos nouvelles
N'ayant pas reçu le schal que tu m'annonce, j'ai convenu avec Moullin, que la femme de chambre de Broussain le portera chez lui, afin que Mme achete un pareil ou a peu près, elle s'en charge volontié, et même te le remettra de main à main, aussitôt que sa petite aura fait la 1ère Communion, car cet elle qui a le projet d'aller vous voir.
Adieu Jenny je suis pressé comme tu peux t'en convaincre par mon griffonage, milles choses à tous ceux tu t'entourent sans oublier a Martin, t'embrassant de coeur
Perico |
Sr Dn Esteban Guerra Castilla la vieja
del como
Valladolid
Pa Dn Po Yriarte Hyo
Bayonne le 11 Juin 1842
Perico
R 11
15
Lettre de M. Perico adressée à A. Supervielle, propriétaire à Bidos (64) Archive privée inédite
Date: 26/08/1847
Lieu(x):
Bayonne
(64)