Lettre de J. M. Pommarés adressée à Thomas Duhalt, à Musculdy (64)

Archive privée inédite
  • Date: 02/09/1851
  • Lieu: Paris (75)

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Par Mauléon Basses Pyrénées
Monsieur Thomas Duhalt,
Musculdy.



Paris, le 2 septembre 1851.

Mon cher Duhalt,

J'ai reçu hier un paquet d'échantillons que Th. Darthez m'a envoyé de Londres pour être tenu à votre disposition. Il me parait venir de la Vera Cruz. Théodore me charge de vous dire mille choses amicales. Il doit positivement renoncer au projet de venir au pays, c'est la fameuse exposition, m'écrit-il, qui a tellement augmenté leur besogne qu'il lui est impossible de quitter son poste.
Dés l'arrivée du paquet, je me mets en soute pour les Pyrénées. J'espère vous y retrouver gros et gras et toujours dans les mêmes dispositions où je vous y laissai, c'est-à-dire décidé à fixer votre tente sur la terre natale. Plus je réfléchis à votre plan, plus je le trouve bon ce qui n'est pas du tout une raison pour que vous n'en changiez pas. Qui vivra verra.
Echenique part aujourd'hui de Southampton avec Felix et Sescos. Je les ai tous vus ici la semaine dernière.
Peyré est absent depuis avant hier, il revient demain. Es siempre el mismo, bon garçon et agréable à vivre. Il se plaint amèrement de la longueur de vos lettres et des miennes. Le fait est que, pour ma part, je lui en écrivais qui avaient bien 3 ou 4 lignes, et encore façon pate de mouche à peu-près illisibles.
Daguerre m'a honoré d'une visite. Il tient souverainement à écraser les pauvres diables sous la majesté de sa fortune, c'est vous dire qu'il ne m'a pas fait grâce de ses mines.
[] est attendu, il devrait même être ici. J'imagine qu'il est peu pressé de me voir et je crains même d'être privé du bonheur que me causerait sa présence si, surtout, il me payait les []. Cela fait ici frs 2000, c'est véritablement plus que quatre cents piastres au Mexique. Je vous dirai que je commence à compter en francs, Dios quiera que [] asi de lo que [] estos [] á la verdad.
Si vous avez besoin de quelque chose immédiatement, écrivez moi de façon à ce que je puisse vous satisfaire avant de partir.
Rappelez moi au souvenir de votre famille.

[]

[]

J. m. Pommarés



Paris 22 Septembre /851
Pommares