Quittance (entre Irma Camgrand, Adèle Camgrand et Caroline Camgrand)

Devant Nous, Ernest Lartigau, notaire à Orthez, et les témoins soussignés.1° La dame Irma Camgrand, sans profession, épouse assistée et autorisée du sieur Jean Guimon, propriétaire, les deux demeurant & domiciliés à St Médard.
2° La dame Adèle Camgrand, sans profession, épouse assistée et autorisée de Pierre Dupuy, propriétaire-cultivateur, domiciliés et demeurant à Labeyrie.
3° La dame Caroline Camgrand, sans profession, épouse assistée et autorisée de Pierre Bergeras, propriétaire-cultivateur, demeurant et domiciliés à Montestrucq.
Lesquels ont dit et convenu ce qui suit:
Aux termes de son contrat de mariage du huit novembre mil huit cent soixante-deux, au rapport de Me Dubois, notaire à Orthez, l'épouse Guimon a été gratifiée du quart hors part, par sa mère Françoise dite Sophie Moumiet, et en outre elle a reçu d'elle une somme de mille francs.
Aux termes de son contrat de mariage passé devant me Dugachard, notaire à Arthez le quatorze Juillet mil huit cent soixante-cinq, l'épouse Dupuy, a reçu en dot de sa mère, un trousseau et une somme de Deux mille francs qui a été quittancée par acte du douze Août mil huit cent soixante-neuf, au rapport du même notaire.
Aux termes de son contrat de mariage passé devant me Dugachard, notaire à Arthez, à la date du premier Décembre mil huit cent soixante-six, l'épouse Bergeras, a reçu en dot de sa mère, un trousseau et une somme de Deux mille francs qui a été quittancée, soit dans le contrat, soit par un acte du Deux Décembre mil huit cent soixante-dix-huit, au rapport de me Lamarque, notaire à Morlanne.
La dame Sophie Moumiet, veuve Camgrand, a vendu à l'épouse Guimont, sa fille divers immeubles et objets mobiliers, aux termes d'un acte du dix-neuf septembre mil huit cent quatre vingt-douze, devant ledit me Dugachard, moyennant le prix de huit mille deux cents francs, payable à la première requisition de la venderesse, mais celle-ci est décédée le sept novembre dernier et le prix de ladite vente est encore dû. Les parties voulant se régler entr'elles au sujet soit des dots à elle constituées, soit du dit prix de vente, ont fait la convention suivante:
L'épouse Guimon à compté à l'instant et en notre présence en monnaie de cours, savoir:
A l'épouse Dupuy, la somme de onze cent cinquante francs.
A l'épouse Bergeras, pareille somme de onze cent cinquante francs.
Au moyen de quoi, elles déclarent s'être réglées avec leur dite soeur l'épouse Guimon, et reconnaissent que celle-ci ne doit plus rien sur le prix de ladite vente.
De sorte que par le présent, les parties sont définitivement réglées entr'elles au sujet des rapports qu'elles se devaient et du prix de vente dû par l'épouse Guimon.
Tous reçus antériéurs se confondront avec le présent.Fait et passé à Orthez, en l'étude,
L'an mil huit cent quatre-vingt-treize,Après lecture les parties ont signé avec M. M. Jean Lartigue et Louis Coussirat, praticiens, les deux demeurant à Orthez, témoins et nous notaire.Enregistré à Orthez, le neuf Mars 1893, fo 15 ce 2, reçu vingt francs, droit gradué, décimes cinq francs, signé : Tastet.


Expédition en deux rôles contenant un mot nul sans renvois.

E. L


ÉTUDE DE Me E. LARTIGAU NOTAIRE
ORTHEZ (Basses Pyrénées)
Du 7 Mars 1893.
Quittance
par
1° L'épouse Dupuy, de Labeyrie,
2° L'épouse Bergeras, de Montestrucq,
En faveur de:
L'épouse Guimon, de St Médard.

Somme 2300f