Quittance (entre Jean Malou et Jean-Pierre Pommiez)

20 Septembre 1876 - N° 214

Pardevant Me Garay, notaire à la residence de Peyrehorade, chef-lieu de canton, arrondissement de Dax, Departement des LandesSieur Jean-Pierre Pommiez, propriétaire-cultivateur demeurant à Sames
Lequel reconnaît avoir reçu en espèces d'argent de cours réalisées à l'instant
De sieur Jean Malou, propriétaire-cultivateur demeurant à Sames, ici présent
La somme de Six cent cinquante francs formant le solde de celle de Quatorze cents francs prix moyennant lequel le dit Pommiez a vendu au dit Malou et au sieur Pierre Lacouture, cultivateur demeurant à Orthevielle, une parcelle de terre labourable de la contenance approximative de soixante-dix-huit ares, soixante centiares, située à Sames, au lieu dit Saint Pée, designée dans le plan cadastral sous le numéro 311 de la section C, suivant acte passé devant le notaire soussigné le Trois Juin mil huit cent soixante-quatorze. Dont quittance.
Sur la somme de Sept cent cinquante francs formant le complement du dit prix de vente, le dit Malou a payé à Pommiez, celle de Cinquante francs au moment de cet acte qui en porte quittance, Cinq cents francs ont été compensés avec pareille somme formant le prix d'une parcelle de terre labourable située à Sames que le dit Malou et Marie Lagareste, son épouse ont vendue à Pommiez suivant acte passé devant le notaire soussigné le Huit Juillet mil huit cent soixante-quatorze et Deux cents francs ont été payés suivant ce dernier acte par les dits conjoints Malou à Pommiez.
Par suite, le dernier declare donner main-levée pure et simple et consentir la radiation entière et définitive d'une inscription prise d'office à son profit contre les dits Jean Malou et Pierre Lacouture au bureau des hypothèques de Bayonne le Neuf Juin mil huit cent soixante-quatorze, volume 193, numéro 147.
Déclare encore le dit Pommiez que l'immeuble sus-désigné qu'il a vendu à Malou et Lacouture se trouve grevé d'une inscription prise au bureau des hypothèques de Bayonne le Quatre Mai mil huit cent soixante-huit, volume 163, numéro 215, mais il s'oblige de leur en rapporter la radiation dans le délai d'un mois à compter de ce jour.
Dont acte. Fait et passé au dit Peyrehorade, en l'étude, le Vingt Septembre mil huit cent soixante-seize, témoins les sieurs Jean Carrère et Pierre Gorrie forgerons demeurant à Peyrehorade qui ont signé avec le dit Pommiez ce que n'a fait le dit Malou pour ne savoir comme il l'a declaré de ce, requis par le notaire soussigné après lecture faite aux tous.

Pommiez, Carrère aine, Gorrie
Garay nre