Lettre de M. Capdeville d'Arricau adressée à Auguste Hiard, à Mugron (40)
Archive privée inédite
- Date: 16/04/1840
- Lieu: Hagetmau (40)
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À Monsieur
Monsieur auguste hiard.
propriétaire rentier.
à mugron
landes
, Mon cher neveu,
je vous ai bien donné le temps, ce me semble, de procéder à l'examen le plus rigoureux de vos peccadilles, de descendre, comme parle l'écriture, dans les abîmes du coeur, de faire une confession ordinaire, extraordinaire, et même générale, et de trouver enfin la paix et la félicité de l'âme, dans le for d'une conscience calme et purifiée; mais le devoir pascal une fois rempli, je ne connais ni canons, ni casuistes qui défendent de se livrer à d'innocents plaisirs; et en conséquence je me suis armé de ma plume, pour vous dire que nous attendons, avec une vive impatience, celui de vous voir, dans notre solitude, accompagné de mr. le docteur, et de mr. votre frère ainé dont je souhaite, ardemment, de faire la connaissance; si mr. votre père voulait être de la partie, notre bonheur serait parfait; mais nous craignons beaucoup qu'il ne redoute la fatigue et la longueur du chemin; veuillez lui faire agréer, ainsi qu'à toute votre famille, les civilités des deux inséparables.
adieu, mon cher auguste, ne cessez jamais de me placer au rang de vos meilleurs amis; tout à vous.
Mr Capdeville
reçue le 17 d.
Rép. le 19 d.
Monsieur auguste hiard.
propriétaire rentier.
à mugron
landes
hagetmau le 16 avril 1840. |
, Mon cher neveu,
je vous ai bien donné le temps, ce me semble, de procéder à l'examen le plus rigoureux de vos peccadilles, de descendre, comme parle l'écriture, dans les abîmes du coeur, de faire une confession ordinaire, extraordinaire, et même générale, et de trouver enfin la paix et la félicité de l'âme, dans le for d'une conscience calme et purifiée; mais le devoir pascal une fois rempli, je ne connais ni canons, ni casuistes qui défendent de se livrer à d'innocents plaisirs; et en conséquence je me suis armé de ma plume, pour vous dire que nous attendons, avec une vive impatience, celui de vous voir, dans notre solitude, accompagné de mr. le docteur, et de mr. votre frère ainé dont je souhaite, ardemment, de faire la connaissance; si mr. votre père voulait être de la partie, notre bonheur serait parfait; mais nous craignons beaucoup qu'il ne redoute la fatigue et la longueur du chemin; veuillez lui faire agréer, ainsi qu'à toute votre famille, les civilités des deux inséparables.
adieu, mon cher auguste, ne cessez jamais de me placer au rang de vos meilleurs amis; tout à vous.
Capdeville d'arricau |
Mr Capdeville
reçue le 17 d.
Rép. le 19 d.
- HIARD Joseph Marie
- Auguste Hiard
- ( - >1864 Mugron ? )
Lettre de M. Capdeville d'Arricau adressée à M. Hiard, à Castelnau-Chalosse (40) Archive privée inédite
Date: 25/02/1833
Lieu(x):
Hagetmau
(40)
Lettre de M. Capdeville d'Arricau adressée à Auguste Hiard, à Mugron (40) Archive privée inédite
Date: 15/11/1838
Lieu(x):
Hagetmau
(40)
Lettre de M. Capdeville d'Arricau adressée à son neveu Archive privée inédite
Date: 31/12/1839
Lieu(x):
Hagetmau
(40)
Lettre de M. Capdeville d'Arricau adressée à son neveu Archive privée inédite
Date: 23/09/1840
Lieu(x):
Hagetmau
(40)
Lettre de M. Capdeville d'Arricau adressée à Auguste Hiard, propriétaire rentier à Mugron (40) Archive privée inédite
Date: 23/12/1840
Lieu(x):
Hagetmau
(40)
Lettre de M. Capdeville d'Arricau adressée à Auguste Hiard, à Mugron (40) Archive privée inédite
Date: 28/07/1848
Lieu(x):
Hagetmau
(40)
Lettre de M. Capdeville d'Arricau adressée à Auguste Hiard, à Mugron (40) Archive privée inédite
Date: 06/10/1851
Lieu(x):
Hagetmau
? (40)