Lettre de M. Capdeville d'Arricau adressée à Auguste Hiard, propriétaire rentier à Mugron (40)

À Monsieur
Monsieur auguste hiard.
propriétaire rentier.
à mugron.
landes

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, Mon cher neveu ,

malgré les gerçures douloureuses dont mes mains sont couvertes, et qui me causent une souffrance assez aigüe, chaque fois que j'en exige le service le moins pénible, je veux vous assurer, aujourd'hui, que nous n'avons pas manqué de joindre nos actions de grâces, aux votres, que nous avons remercié, comme vous, avec la joie la plus vive, le dieu bon, le dieu juste qui n'a pas voulu enlever du sein de sa famille désolée, un père qui en est si tendrement chéri, et si digne de l'être ! dites-lui, dites-lui bien que nous commencerons 1841, comme nous allons finir 1840, en formant les voeux les plus sincères, et les plus ardents, pour le prompt retour de ses forces, pour son bonheur, et pour celui de toute sa vertueuse famille qu'il porte dans son coeur sensible et bon.
adieu, mon cher auguste, je vous embrasse, tout à vous.

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Hagetmau le 23 Xbre 1840
Reçu le 24 d
Rep le 27 d