Lettre de T. Dubalen adressée à M. Soubiran, procureur du roi à Mont-de-Marsan (40)
Archive privée inédite
- Date: 21/01/1827
- Lieu: Corneillan (32)
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à Monsieur
Monsieur Soubiran, chevalier
de la legion d'honneur, procureur
du roi
à mont-de-marsan
Mon cher Beau-frère, je vous ai Écrit le 31 du mois dernier Pour vous apprendre la nouvelle que vôtre soeur henriette à accouché le jour de la noël d'un Garçon, que je vous offrais Pour en Etre le parrain: je crains trés fort que ma lettre ne vous soit pas parvenue quoique je l'ai faite moi-même jetter Par mon domestique au Bureau de la poste d'aire; n'ayant eu de vos nouvelles depuis lors nous craignons Beaucoup que vous soyez dévenu malade. je vous disais dans ma lettre que ma femme à Etée fort heureuse dans ses couches; qu'elle devait elle même allaiter son petit Henri (c'est son nom famillier) Enfin, je vous disais qu'elle était bien, et je vous priez d'en instruire votre famille. du 1 au 2 du mois courant henriette à souffert des maux affreux: il lui est venu un si grand dépot aux seins avec une si grande inflamation que la médècine na pas pu la soulager encore Et cela n'arrivera pas probablement qu'aprés une maturité parfaite et qu'on le lui percera; je vous laisse à penser, mon cher monsieur, qu'elle doit être ma peine de voir mon Epouse souffrir pour ainsi dire le martyre, ne pouvant la soulager d'aucune maniere, je me trouverais fort heureux de pouvoir partager sa souffrance. il y en à pour quelque tems avant que henriette ne puisse quitter sa chambre.
le petit Henri est placé chez une nourrice trés apportée, il est bien, on à dit qu'il sera plus Gentil qu'auguste.
le petit auguste se prévaut de sa bonne santé, c'est un méchant, un tracassier, il Est aimé de toute la famille Et c'est l'ami de tout le monde; il commence à prononcer quelque parole.
Henriette vous renouvelle ses amitiés et vous prie, de dire à vos soeurs, lorsque vous leur écrirez qu'elle est devenue mére d'un second Garçon, l'orsqu'elle sera remise je me propose de leur Ecrire à ce sujet
P. S. je viens de récevoir á linstant une lettre de vôtre maman qui me demande compte de l'etat ou se trouve henriette, je vous prie, de l'en faire savante dans votre prochaine lettre. elle ne me parle pas du tout de vous, c'est-ce qui metonne.
Monsieur Soubiran, chevalier
de la legion d'honneur, procureur
du roi
à mont-de-marsan
Corneillan ce 21 janvier 1827
Mon cher Beau-frère, je vous ai Écrit le 31 du mois dernier Pour vous apprendre la nouvelle que vôtre soeur henriette à accouché le jour de la noël d'un Garçon, que je vous offrais Pour en Etre le parrain: je crains trés fort que ma lettre ne vous soit pas parvenue quoique je l'ai faite moi-même jetter Par mon domestique au Bureau de la poste d'aire; n'ayant eu de vos nouvelles depuis lors nous craignons Beaucoup que vous soyez dévenu malade. je vous disais dans ma lettre que ma femme à Etée fort heureuse dans ses couches; qu'elle devait elle même allaiter son petit Henri (c'est son nom famillier) Enfin, je vous disais qu'elle était bien, et je vous priez d'en instruire votre famille. du 1 au 2 du mois courant henriette à souffert des maux affreux: il lui est venu un si grand dépot aux seins avec une si grande inflamation que la médècine na pas pu la soulager encore Et cela n'arrivera pas probablement qu'aprés une maturité parfaite et qu'on le lui percera; je vous laisse à penser, mon cher monsieur, qu'elle doit être ma peine de voir mon Epouse souffrir pour ainsi dire le martyre, ne pouvant la soulager d'aucune maniere, je me trouverais fort heureux de pouvoir partager sa souffrance. il y en à pour quelque tems avant que henriette ne puisse quitter sa chambre.
le petit Henri est placé chez une nourrice trés apportée, il est bien, on à dit qu'il sera plus Gentil qu'auguste.
le petit auguste se prévaut de sa bonne santé, c'est un méchant, un tracassier, il Est aimé de toute la famille Et c'est l'ami de tout le monde; il commence à prononcer quelque parole.
Henriette vous renouvelle ses amitiés et vous prie, de dire à vos soeurs, lorsque vous leur écrirez qu'elle est devenue mére d'un second Garçon, l'orsqu'elle sera remise je me propose de leur Ecrire à ce sujet
Nous vous Embrassons de coeur,
Et croyez que je suis mon cher beau-Frère
Votre affectionné serviteur /
T.. DuBaLen
Et croyez que je suis mon cher beau-Frère
Votre affectionné serviteur /
T.. DuBaLen
P. S. je viens de récevoir á linstant une lettre de vôtre maman qui me demande compte de l'etat ou se trouve henriette, je vous prie, de l'en faire savante dans votre prochaine lettre. elle ne me parle pas du tout de vous, c'est-ce qui metonne.
Lettre de T. Dubalen adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 04/02/1834
Lieu(x):
Corneillan
(32)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)
Lettre de T. Dubalen adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 22/03/1834
Lieu(x):
Corneillan
(32)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)
Lettre de T. Dubalen adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 05/06/1834
Lieu(x):
Corneillan
(32)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)
Lettre de T. Dubalen adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 04/06/1839
Lieu(x):
Corneillan
(32)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)
Lettre de T. Dubalen adressée à M. Soubiran, avocat, à Betbezer-d'Armagnac (40) Archive privée inédite
Date: 17/03/1855
Lieu(x):
Corneillan
(32)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)